Départ : Vars Ste Marie (1660 m)
Longueur : 34 km
Denivelé : 2000 m
Massif : Queyras / Alpes Cottiennes
Sommets associés : Col de la Scie Col de la Coulette La Mortice
Topos associés
Sortie du mardi 10 octobre 2017
Conditions terrain
sec à très sec, voire trop
Compte rendu (par MisterE)
Iti suivi : Vars Ste-Catherine > piste "Sud" de la cabane des Couniets > sentier horizontal > col de Serenne > Mortice Sud en AR > col de Serenne > vallon Laugier > col de Coulette > crête de Vars > col de la Scie > Basse Rua > Ste Catherine par la route
Nous continuons notre petit "ouikend" à rallonge sur la thématique toujours d'actualité du cassage de rétine, à laquelle nous rajouterons notamment le cassage de guiboles. Direction la Mortice, avec en prime un Gapençais d'adoption comme convive, parce que nous on aime bien les invités et on les choie.
Afin d'éviter de se taper un topo entier sans rouler le cul sur la selle (ah pardon, excepté qq dizaines de mètres de D+ dans le vallon Laugier...) nous avons préféré la montée par Vars, qui permet de monter sur le vélo quasi jusqu'au col de Serenne (bien sûr qq passages pour mutants mais courts et surtout roulage aisé), et de bénéficier d'un soleil octroyant une douce chaleur fort agréable par rapport au frigo du val d'Escreins... En plus notre invité a eu une super idée, déposer une voiture au niveau de la jonction de la route de Basse Rua avec le col de Vars, nous en reparlerons...
Départ donc au soleil par une piste bien agréable, puis une partie plus difficile sous le col permettant de basculer dans le vallon Laugier, et là bimm les mirettes! La suite, c'est un roulage superbe jusqu'au col de Serenne, superbe mais méfi à la pédale de droite car bien expo, surtout au début. Ambiance magique de rouler ce sentier qui est plus rapide et efficace qu'il ne le laisse croire du début.
La remontée à la Mortice est le morceau de bravoure du jour, et hormis le premier ressaut pas terrible (et aussi le début du 2ème) dès qu'on arrive au lapiaz c'est magique, aussi bien visuellement que vttistiquement. En plus çà roule par endroit et quasi jusqu'au sommet, elle est pas belle la vie ? On pensait faire un AR à la Mortice Nord car on pense pas revenir de suite mais le temps va nous manquer. C'est qu'il reste du chemin et pas du plus aisé.
On passe sur la vue du sommet que vous devinez aisément (et encore vous vous trompez... c'est encore mieux !) et c'est parti pour un roulage de dingue, même s'il faut l'avouer : la fin du 2ème ressaut, si elle à le mérite de rouler, est fort glissouyante et pas des plus enthousiasmante, mais un cran au dessus du 1er ressaut qui comporte bel et bien un court passage très difficilement cyclable avec ce grip plus que précaire, et le reste qui ne restera pas non plus dans les sphincters.
En dessous du lac aux nombreuses couleurs dont la composante vert émeraude primait ce jour c'est beaucoup plus sympa. Ensuite vient l'interminable Vallon Laugier avec cette ambiance de fin d'après midi où les lumières basses font poindre les ombres de la crête découpant le fond du vallon en de forts contrastes très agréable à observer. Douceur contre austérité, chaleur contre fraîcheur, et le sentier qui hésite entre les deux mais file pleine balle. A ce moment là on se dit qu'on aurait pas aimé le remonter ce très chouette val(looong), mais superbe descente.
La remontée au col de Coulette puis à la crête de Vars se fera entre ombre au départ, puis doux soleil qui finira par en devenir bouillant sur la fin de ce court mais rude portage. Les lumières sont encore plus basses et chaudes, les couleurs chatoyantes et cette crête fort esthétique nous appelle. Les troupes sont fatiguées, mais avec le sentiment qu'une partie du devoir est accompli, enfin surtout la plus pénible. C'était sans compter sur la prise de conscience de notre invité, qui se demande d'un coup d'un seul ce qu'il a bien pu faire des clefs de sa voiture... Apparemment la dépose ne permettant pas de gagner grand chose (250m D+) il ne s'est pas trop posé de question au moment de partir. A moins que ce soit dans le but inavoué d'atteindre la symbolique barre des 2 kilos verticaux...
Allons-y, le temps nous est compté. Belle traversée avec de petits challenges qu'on n'a pas forcément envie de les tenter tous, souvent pour préserver son dérailleur, parfois pour préserver le vélo et le bonhomme, mais ces passages sont brefs, et la crête se fait surtout pour l'ambiance qu'elle nous propose, un régal pour les mirettes et du bon vélo très souvent.
Le col de la Scie arrive vite et l'ombre avec. Nous disons au revoir au soleil et bonjour à cette dernière descente dont la technicité sera d'autant plus renforcé par la fatigue des organismes. Début finaud sur gravette puis de mieux en mieux en descendant dans la forêt - où nous croisons chamois et chevreuils - puis final onirique.
On se laisse glisser par la route jusqu'à la bifurk avec le col de Vars et on se dit que la dépose était une bonne idée, mais qu'ayant pas trop l'habitude d'en faire, il nous faudra progresser dans ce domaine, alors on se termine jusqu'à Ste Catherine et çà passe plutôt bien par le goudron.
Sortie la plus redoutée du séjour, elle le fut certes mais quel pied, quelles couleurs, quels paysages, etc... un super moment partagé de plus avec l'ami Vivien qu'on est toujours content de revoir puisque çà se passe quasi-toujours dans ce magnifique secteur béni par les dieux du vélo, vivement la prochaine !!
Je vous laisse mettre vos photos, les miennes ne sont pas terribles avec le tel, je mettrai les moins pires après