Départ : Basse Rua (1781 m)
Longueur : 50 km
Denivelé : 2250 m
Massif : Queyras / Alpes Cottiennes
Sommets associés : La Mortice
Topos associés
Sortie du mardi 24 août 2010
Conditions terrain
Sec. Quelques grosses flaque en dessous de la cabane du Vallon.
Compte rendu (par Geux)
Itinéraire suivi :
St-Marie -> Cabane des Couinets -> Col de Serenne -> Mortice Sud -> Col de Serenne -> Tête de Paneyron -> Col de Vars -> Refuge Napoleon -> Cabane du Vallon -> les Colombets -> St Marie
Voilà un sommet qui me faisait envie depuis longtemps ! Et à vrai dire je n'ai vraiment pas été déçu : assurément le meilleur tour VDM que j'ai fait (pour l'instant ^^), tout du moins avec cet itinéraire.
Départ "cool" de St-Marie à 9h15. Comme un geux, je suis le balisage "Mortice" qui nous amène sur un single dans les champs bien raide, ce qui nous crama quelques watts, dommage alors qu'il avait une piste bien plate à coté. Arrivé à la cabane des Couinets, on commence le vrai single, ou on choisit de s'économiser (25% passe quand même sur le vélo sans trop s'énerver).
On rencontre d'ailleurs juste avant d'arriver au début du sentier de traversée, un ptit vieux' visiblement heureux qu'on pratique les "sentiers de son pays" en VTT. Il nous assure même que le sentier de traversée passe sur le vélo à l'exception de 2 passage (en réalité cela passera intégralement, même si il fallait être vigilent à certains endroits, expo E3/E3+).
Pendant cette traversée, on eu d'ailleurs le plaisir de déguster l'ambiance exceptionnelle que dégage le Vallon Laugier et sa ligne de Crête d'une ampleur hors du commun.
Au Col de Serenne (12h15), on commence le portage rustique pour la Mortice, sous les regards/commentaires inquiets des randonneurs, perplexe sur notre intégrité mentale.
Quelques goutes de sueur, photos de bouquetin et snickers' plus tard (13h45), j'arrive à la Mortice. Raph ne tarda pas à me rejoindre, et une fois le casse - croute on décide de ne pas faire la traversée A/R jusqu'à la Mortice N, faute de motiv suffisante, et d'une furieuse envie de descendre.
Cette descente, comme nous le présagions à la montée fut d'ailleurs Exquise et looongue. Variée et unique (départ de la Mortice, free-ride excellentissime sur le Lapiaz, verrous fuyants dans un cadre grandiose), elle restera longtemps gravée dans nos mémoire. On descendra d'ailleurs avec deux très sympathiques randonneurs qui prendrons mon APN à plusieurs reprises, merci encore à eux ! Les verrous quand à eux furent presque roulés intégralement (un bon pied dans le premier, et 20m de D- non roulés dans le 2nd), ce qui nous amène à 90/95 % de roulage pour cette descente.
Arrivé au col vint le court portage (mais raiide !) pour rallier la crête de l'Etoile, d'ou on aperçu que la traversée serait loooongue jusqu'au Paneyron. En effet, la fréquence des montées/descente et la raideur de certaines feront que, même si le panorama fut grandiose, nous trouverons cette traversée vraiment épuisante.
Ceci dit, arrivé au Paneyron, c'est l'heure de la deuxième récompense de la journée avec une descente sur le Col de Vars avalée en un peu plus de 15min ! Merci encore à Claudius au passage de m'avoir conseillé cette descente. Elle aussi, unique en son genre (malgré un petit air de Tête Girardin), nous a impressionné. Rien à jeter sur presque 750 D- !
Arrivé au Col de Vars, c'est la sécheresse, mais j'arrive quand même à remplir mon Camelback à la buvette du coin, la gérante visiblement pas dérangée que je lui demande ça. Malheureusement après, nous serons obligé de prendre la route jusqu'au refuge napoléon, même si cela aurait pu être en partie évité en descendant free-ride après la cabane. Au "refuge", on remonte la selle, et c'est repartie pour 300 D+, heureusement sur une piste cool. A l'inter avec la Crête de la Mayt, Raph me la joue "tête dans le guidon", ce qu'il fait qu'après 10min d'attente, je me décide de me diriger vers la bergerie, ou il ne se trouvait pas. Là, je sors mon portable espérant recevoir un appel de sa part, que nenni ! Heureusement, il me rejoint au bout de 15min, heureux de pouvoir enfin attaquer la dernière descente.
Les vaches ayant sévi dans le secteur, cette descente sera rythmée avec les nombreuses ornières creusées dans les lits des torrents, rendant le terrain vraiment boueux à certains endroits. Sympathique dans la section médiane, on rejoint une très bonne, mais très courte section en sous bois, pour arriver sur une piste pour 80 D-. Celle - ci se termina au niveau des ouvrages RTM, on nous bifurquons sur le sentier direct su St-Marie. Très sympa et bien marqué au début, après un moment d'errance free-ride puis rattrapage du sentier, nous finirons par nous perdre totalement en plein champs, étant obligé vu l'heure avancée de tracer tout droit suivant les traces de tracteur pour arriver sur St-Catherine. Au village petite session escalier dans le village, puis c'est le retour fatidique par la route jusqu'à St-Marie, où nous arrivons à 20h15.