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Le Puy, boucle horaire Départ : Rabou (1170 m)
Longueur : 35 km
Denivelé : 1600 m
Massif : Trièves / Dévoluy
Sommets associés : Le Puy
Topos associés
Sortie du samedi 22 août 2009
Conditions terrain
Grosse Chaleur ce qui entraîne un terrain très sec même dans les sous-bois ombragés
Compte rendu
Ayant un plan qui est tombé à l'eau l'aprem, je décide malgré l'heure avancée (15h) d'effectuer un tour qui me traînait dans la tête depuis un bon petit moment. Je rejoins Rabou par le Canal de Gap puis par des sentiers, puis par l'inévitable route. Arrivé là bas, un petit coup d'eau a la fontaine, et c'est parti pour l'ascension sur la piste, plus courte et plus empierrée que prévu. Je succomberai donc pendant 10m linéaire à l'appel du poussage... on dira que c'est à cause de la chaleur. Arrivé à la fin de la piste, j'enchaîne sur un sentier sympa en sous-bois, mais qui se termine rapidement pour arrivé sur la traversée du massif. Cette traversée est assez usante, car elle n'est pas franchement inroulable, mais l'étroitesse du sentier et l'exposition font que l'on pousse souvent sur du plat montant. Arrivé au point haut du parcours je découvre le début de l'itinéraire avec surprise et qui à l'air très sympa. La descente se passera donc dans des hautes herbes en semi-freeride (oui le sentier et tellement peu marqué qu'on peut utiliser ce terme), puis on rejoint un vrai sentier à partir de l'ancienne bergerie. Je me suis alors vite dit que la descente allait être inintéressante car la largeur du sentier a de quoi rendre malade plus d'un VTTourien :) . Seulement, cela devient plus intéressant 100m plus bas, quand la piste commence vraiment à être caillouteuse et envahit par les genets, ce qui rend le pilotage très intéressant, tout en gardant la possibilité de faire la DH à Mach 12. Sur les 80 derniers mètres on s'autorisera même un petit freeride pour rejoindre le parking toujours dans cet environnement très caillouteux et très "Sudiste".
J'arrive donc une nouvelle fois à Rabou, il est 18h et je décides donc de monter à la Brêche de Charance par la piste forestière de Tavanel (montée que j'effectuerai en 1h05 => merci au raid en Queyras de m'avoir filé une petite caisse). Arrivé la haut, je profite de la luminosité du soir éclairant la Montagne de Charance ; vraiment sublime. C'est d'ailleurs sûrement ce qui m'a donné une super dose de confiance dont j'ai fait preuve pour la DH de la brêche en passant sur le vélo les 50 premiers mètres, qui sont très fuyants, raides et caillouteux (Ambiance Bure assurée !). Ceci dit, au moment de reprendre le sentier vers la gauche je réussi un super soleil, ce qui aura effet déboiter le levier du frein avant, problème mécanique bas de gamme mais qui me fit tout de même perdre 5min... et donc un peu de cette "super confiance" que j'avais sur le haut de la DH... Après le reste vous connaissez, on lâche les freins en direction du Château de Charance et puis on rentre sagement chez soi.
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