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Sorties > En attente de classement > Mont Stol, une traversée des alpes slovènes

Mont Stol, une traversée des alpes slovènes

Région : En attente de classement
Départ : Maribor (200 m)

Longueur : 600 km
Denivelé : 13000 m

Sommets associés : Mont Stol

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Sortie du mardi 08 novembre 2016

francois

Conditions terrain

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Compte rendu



En cours de rédaction...
Après quelques galops d'essai à la journée (Porezen, Stol, boucles entre Cerkno et Ziri) nous prenons le train depuis Bled pour Maribor afin d'entamer notre traversée en autonomie de Maribor jusqu'à Venzone, dans le Frioul italien. Le train nous emmène vers l'Est et la deuxième ville de Slovénie où nous arrivons de nuit vers 21 h. La vile nous semble plutôt sympathique avec pas mal d'animation vue l'heure déjà tardive. A la recherche de l'auberge de jeunesse, nous tombons même sur une place où des gens dansent: ni une ni deux, nous posons les vélos pour faire quelques pas (de danse) et nous sommes accueillis avec bienveillance par les danseurs malgré nos casques et nos cuissards de cycliste ! Puis nous finissons par trouver L'Auberge de Jeunesse qui s'avère être très confortable, ça commence bien !

Jour 1: Maribor - Rogla ; 42 km; D+: 1600 m dont 700 m en téléphérique.

Les premiers tours de roue se font dans la ville à la recherche de quelques cartes que nous trouvons assez facilement. Puis, c'est le vrai départ, quelques km en direction du téléphérique qui nous fait gagner 700 m de dénivelé et nous monte vers 1000 m, au bord du massif du Pohorje que nous allons traverser dans sa grande largeur.
Là-haut, il fait plus frais, le massif est assez boisé et si les alentours du téléphérique sont envahis de promeneurs, la suite nous paraît finalement assez sauvage. La carte de ce massif est assez précise et nous nous enhardissons à quitter progressivement les larges pistes à la recherche de singles que nous finissons par trouver !
Au détour d'un de ces singles, nous tombons sur un attroupement: nous arrivons sur une piste presque entièrement barrée par des tables, des gens qui mangent et qui boivent. Ça ressemble à première vue à un rassemblement de chasseurs d'autant plus que la plupart des gars sont armés; et même surarmés! Ils portent d'énormes flingues, des cartouchières avec du gros calibre en travers du torse, des bandeaux sur la tête, on aurait presque un peu peur ! Nous finissons par leur demander ce qu'ils font là et la réponse nous rassure: il s'agit du tournage d'un film, une superproduction indienne, genre "Rocky II et Rambo IV font de la dentelle" ! Les forêts slovènes ne sont plus ce qu'elles étaient...
Nous continuons par une piste qui monte puis des sentiers dans une région de plus en plus sauvage où nous nous perdons même un peu: la carte et le GPS divergent; et dans ces cas là, c'est souvent le GPS qu a raison ! Mais ça ne nous gène pas plus que ça, se perdre c'est parfois bon, surtout que nous savons que nous ne serons pas perdus très longtemps, on n'est quand même pas en Sibérie orientale... De fait, nous apercevons bientôt un magnifique chalet en bois où une halte restauratrice aurait été la bienvenue si un coup de téléphone malencontreux (hé oui, ça passe...) de la part de la famille vieillissante n'était venu casser l'ambiance. Le coup de fil s'éternise, la situation se stabilise dans la famille, mais ici, ça commence à cailler ! Et nous repartons bien vite, l'heure tourne.
Ce matin, nous ne savions pas du tout où nous arriverions le soir et c'est là l'un des plus grands charmes des voyages en itinérance; c'est maintenant le moment de se poser la question du "où on dort ?". Nous arrivons à proximité du Rogla, un des plus haut massifs du Pohorjé au sommet duquel semble exister un genre de station de ski, en tout cas d'après la carte (et le GPS) pas mal d'installations et de constructions: nous préférons en rester là, près d'un refuge sympathique. Il fait beau, les endroits pour camper de manquent pas.
Nous entrons dans le refuge où l'ambiance est chaleureuse; peut-être même un peu trop et nous craignons que la soirée soit bien arrosée (pas par la pluie) et que la nuit soit bruyante. Nous nous contentons d'une soupe-cassoulet bien revigorante et réchauffante avant d'aller nous installer dehors à quelques encablures respectueuses du refuge.

Jour 2: Rogla - Sorisk; 45 km; D+: 1000 m; D-: 1600 m

Nous démarrons par une petite montée sur goudron jusqu'au sommet du Rogla. C'est le WE et il y a effectivement beaucoup de monde; ça ressemble à un dimanche sur un des ballons des Vosges accessibles en voiture. Il fait très beau et le panorama est immense mais nous nous attardons pas, ça risquerait de casser l'ambiance !
Nous nous dirigeons vers un sentier que nous avions repéré sur la carte et qui semblait très intéressant en vtt. Et ce sentier a tenu toutes ses promesses ! Il nous descend par une belle alternance de forêts et d'alpages -et oui, nous sommes dans les Alpes !- dans la vallée de Mislinja. Ce sentier nous montre qu'on peut faire du vrai VTT malgré nos vélos un peu chargés.
L'arrivée au milieu des prés du village de Mislinja est surprenante: il y trône un magnifique tremplin de saut à ski qui nous paraît étonnant vue la faible altitude des lieux; les hivers sont sûrement rigoureux et enneigés par ici...
Il est midi et un joli bistrot-pizzeria se présente: c'est l'occasion d'une très agréable halte restauratrice. Hé oui, nous avons sans le savoir commencé une cure d'amaigrissement (qui se prolongera tout l'été (mais nous ne le savons pas encore) et nous avons tout le temps faim; le vtt, ça creuse !
Derrière le resto, démarre une magnifique piste cyclable qui coure dans la campagne assez loin de la route. Cette piste nous permet de parcourir très agréablement et rapidement les 15 km de vallée qui nous séparent de la suite de notre montagneux parcours. Nous la quittons presque à regret pour nous engager dans un massif de collines et petites montagnes qui pourraient porter le nom de "Préalpes Kamniques" si elles n'en portaient un autre que j'ignore...
Ces "Préalpes" se défendent bien puisque notre itinéraire vient brutalement buter dessus: un portage assez sévère vient faire baisser la moyenne ! Les vélos sont chargés et nous nous y prenons à deux fois pour gravir ces 100 m de dénivelé qui nous prennent une bonne heure mais qui nous mènent au pied de l'imposante ruine d'un grand et vieux château. La végétation a bien repris le dessus et l'endroit est romantique à souhait, désert, il n'y manque que la musique de Wagner.
La suite est plus facile, le long d'une petite route mais dans une campagne montagneuse ponctuées de petits hameaux bine vivants. En Slovénie la montagne est habitée, cultivée, parfois jardinée, bref, soignée.
Vers le soir, après une chaude remontée, nous arrivons dans un petit hameau où notre premier regard est pour un robinet qui va étancher notre soif et accessoirement nous laver un peu. Les habitants ne parlent que le Slovène (et pas nous) mais la conversation s'engage quand même; ils nous conseillent d'aller monter la tente un peu plus haut où nous trouverons du terrain plat; effectivement par ici, tout est en pente...
Nous trouvons donc facilement un endroit très sympathique pour camper: pas trop de vent, belle vue, seuls quelques nuages menaçants venus du N nous inquiètent un peu.


Jour 3: Sorisk - Ferme auberge de Roglar; 40 km; D+: 1100 m; D-: 800 m.

Grand beau temps ce matin après la pluie de la nuit qui nous aura au moins rassurés sur l’étanchéité de la tente ultra-légère de 1 kg que je porte sur mon cadre.
Nous traversons une Slovénie de carte postale sous le soleil revenu avant de rejoindre une route qui nous mène à Crna: c'est jour de foire dans cette grosse bourgade au nom imprononçable. Apparemment, c'est la "foire à tout" et ça attire du monde !
Ce qui nous attire pour le moment, c'est une bonne odeur de porc grillé aux oignons ! Ça se termine avec une assiette et une fourchette en plastique chacun, assis par terre à l'ombre d'un arbre.
Mais il faut bien repartir; il est 14h, il fait chaud et la longue remontée d'un col sur une piste poussiéreuse (et en plus empruntée par quelques voitures) n'est pas le moment le plus agréable de notre traversée... Il fait même de plus en plus lourd et l'arrivée au col est un vrai soulagement. La suite est magnifique, face au massif du Grintovec et à la célèbre (ici) vallée de Logarska Dolina. Cependant, de vilains nuages venus de l'Autriche toute proche finissent par obscurcir le ciel et on sent qu'un gros orage se prépare pour dans pas longtemps ! Jusque là, on avait l'impression qu'on allait pouvoir camper, mais maintenant, l'urgence est plutôt de trouver un toit, et si possible étanche. Nous arrivons justement au pied d'une magnifique "tourist farm" où je m'empresse de demander s'il y a de la place


Avec : Patricia


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