Départ : Ceillac (1639 m)
Longueur : 80 km
Denivelé : 4000 m
Massif : Queyras / Alpes Cottiennes
Sommets associés : Crête des Chambrettes Col Vieux Pic de Caramantran Lac de la Blanche Col de Longet Col de Bramousse
Topos associés
Sortie du lundi 05 août 2019
Conditions terrain
Sec, faudrait pas que çà reste trop longtemps sans pluie...
Compte rendu (par MisterE)
Iti suivi : J1 : Col Agnel, Col de Chamoissière en AR pour récup le copain, Col Vieux, Echalp, Col Valante par refuge Viso, Col Losetta et Sommet en AR, Val Soustra, Chianale, Pontechianale | J2 : Pontechianale, Col Longet, Maljasset, Col Girardin, Lac Miroir, Ceillac
Sortie du 3 au 4 août (certains auraient commencé les hostilités la veille...)
Après une traversée du Queyras à la journée mémorable avec l'ami Ruth il y a 2 ans (www.vttour.fr/sorties/traversee-du-queyras-est-ouest,15170.html#sortie), on se disait que c'était dommage de ne pas avoir pu en faire une l'an dernier, alors on a décidé de passer 2j ensemble à saute-frontière cette année pour voir si l'herbe est plus verte chez les cousins !
Le copain étant en congé le vendredi, il en profitera pour "défricher" ou plutôt enrichir sa connaissance du secteur ce jour entre Ceillac et St-Véran. Nous devions nous rejoindre le soir au refuge de la Blanche mais une contrainte pro m'a retardé alors que nenni, nous nous donneront rencard le lendemain au petit matin du côté du délicieux col de Chamoissière.
J1 : départ du col Agnel au soleil mais belle caillante à l'ombre, 4° au Pont de Lariane, gel au refuge, la canicule est où ?? On se rejoint pile poil à 9h au col, comme prévu. On se fait une belle entrée en matière avec ce versant Agnel de Chamoissière, un régal, puis on enquille sur le col Vieux et toujours autant la rétine qui claque, cerise sur le gâteau, personne au col... pendant 3min... faut pas déconner hein !
La DH est très belle, surtout le haut jusqu'au 2ème lac, ensuite c'est pour ma part très en dessous au niveau vélo, mais çà permet de proposer une traversée. Remontée au refuge du Viso après une petite collation et arrivée rapide au refuge malgré la chaleur qui se fait bien sentir maintenant. Pause coca et rencontre sympa avec des Vttistes. On redémarre car il reste encore des bornes, et çà manque pas, on se tape des grincheux qui nous affirment que le VTT est interdit dans la réserve "Ristolas-Mont Viso". Eh bien non, je mets dans les photos la preuve !! On ne peut pas dire qu'on se marche dessus, on se respecte tous, on dit bonjour, on passe tranquille, mais y'en a toujours certains qui sont chagrinés que nous usions paisiblement de notre liberté de circuler, à croire que notre liberté les dérange. Bordel, la cohabitation est possible et à 99% est fort sympathique. Y'en a qui s'étonneront quand on aura plus que la liberté de fermer sa gueule... Allez, fin du coup de gueule, le col de Vallante nous a bien calmé !! On rejoint 2 Vttistes italiens au col de Losetta, cool, il y a aussi des vdmistes en face, et c'est toujours un plaisir d'échanger.
Etant déjà passé ici il y a 4 ans lors de notre épique tour du Viso (www.vttour.fr/sorties/a-la-quete-du-tour-du-viso-ideal,13092.html#sortie), je n'avais pas profité de ce petit extra, et pour cause on en était qu'aux prémices de la journée !! Là, il ne reste plus que çà, alors autant se finir comme il faut ! Alors comment dire... du col çà n'a pas l'air dur, plutôt facile même, mais çà n'a pas l'air très enthousiasmant non plus. Une fois descendu, ben c'est tout à fait conforme à l'impression qu'on en avait vu du bas !! La suite est pas mal, avec quelques beaux passages mais dans l'ensemble c'est pas dément non plus, mais çà permet de faire une traversée !!
Pour rejoindre Chianale, çà sentait la bonne idée de couper le dernier lacet par un singletrack chopé sur vttrack. En fait çà sentait autre chose et mieux vaut éviter, car il est sympa quasi tout le temps, et en outre permet de shunter une descente sur goudron, mais il faut aimer les bain de bouses.
Le village de Chianale est très joli, puis on rejoint Pontechianale par le GR en RD, c'est typé crosseux mais très sympa. Un peu moins la remontée jusqu'au refuge Savigliano, mais on arrive à l'heure pour la Moretti et les cahouettes !!
Ce refuge est un très bon plan, il ne paye pas de mine certes mais il a été rénové et surtout il est très abordable. Les extras sont carrément donnés, et les gérant sont très gentils et arrangeants : on a kiffé.
J2 : {le fameux...;)}
On redécolle à 8h dimanche, et la remontée vers le Longet sera folklorique : on tombe sur le week-end du cinquantenaire de la Madonne du Lac Bleu, le sentier est plein de randonneurs qui vont aller faire la messe, et la fête là-haut ! Très sympa malgré le monde, et les Piémontais ils ont la forme en montée, petits et grands !!
On laisse le tumulte au Lago Blu et on file sur le Longet, plus calme pour un en-cas mérité. La descente de l'Ubaye est bien plus aisée en vélo, mais attention, elle est plus technique que le profil de la vallée ne le laisserai croire : ornières, caillasses sournoises, ravines, talus... On arrive à Maljasset (combe Brémont) avec le besoin de refaire les niveaux car on sait qu'on va souffrir dans la montée plein cagnard à la mi-journée. On monte en direction du Tronchet puis on prend le balcon qui permet de rejoindre la cabane de Girardin puis le col éponyme. Non sans pauses fraîcheur puis en-cas. Ruth monte à l'observatoire tandis que je suis content de l'attendre au col (déjà fait 2 fois et bien naze), je taille le bout de gras avec des randonneurs forts sympathiques, j'espère que leur projet de traversée sur le Chambeyron par Ciaslaras s'est bien passé...
Vivien est enchanté par sa descente et on enquille sur le Lac Ste-Anne. Quelle merveille, et ce bleu !! J'ai bien eu vent de la DH de Jalavez depuis le Déco de parapente mais depuis le Lac, c'est quand même plus indiqué de se laisser glisser sur le GR pour rejoindre le lac Miroir. Attention à ne pas prendre le sentier le plus haut qui est un peu galère. Le début du sentier jusqu'à la passerelle est pour ma part une tuerie, un pump track qui a été tracé à coup sûr par des vttistes, çà joue avec les mouvements de terrain, çà ondule, çà tournicote, et on peut toujours mettre de l'angle, choper les bordures en guise de relevés et on touche peu aux freins car c'est pas pentu, un régal. Après la passerelle par contre le niveau grimpe mais c'est quasi-fini. On se laisse glisser sur Ceillac pour finir ces 2j (3j pour Vivien) en beauté. Je reviendrai volontiers pour rouler ce Jalavez, une prochaine fois.
Un bien beau périple avec un pote, dans un coin qu'on adore, en prolongeant le plaisir par une nuitée en refuge. C'est simple le bonheur. Merci copain pour le partage, à bientôt pour remettre çà !
PS : quant à la réponse à la question en préambule : elle est effectivement plus verte, mais avec cette fichue nebbia qui foire 1 journée sur 2 en été, le contraire eut été fort étonnant !!! ;)
les photos en soirée...