Départ : Boucou (460 m)
Longueur : 41 km
Denivelé : 1355 m
Sommets associés : Pic des Quettes
Topos associés
Sortie du dimanche 16 mai 2010
Conditions terrain
Mémorable mais pas par la beauté de la sortie, mais plutôt par les conditions catastrophiques après les chutes d'arbres et de branches après les chutes de neige. Toute la première partie de la forestière allait, ben oui, il faut bien que les camions de bois passe, économie locale oblige, mais alors le reste... Un vrai enfer!!! Un hêtre déraciné tous les trente mètres. Conclusion, une sortie d'une heure s'est transformé en sortie de trois heures.
Compte rendu
Objectif de la sortie, voir si quelques sentiers oubliés ne permettraient pas de suivre la ligne de crête au dessus de la maison.
et bien la réponse est NON. Dommage, parce qu'il y a quelques points de vue pas piqués des vers. Il m'a fallut laissé le vélo, déjà à cause des dégâts de la neige sur les hêtres (surtout au départ), mais aussi parce que quelques parties sont totalement impraticables et sans aucune trace ni sente, enfin rien quoi.
Sur la fin de la crête, un moment magique, totalement inattendu et sans aucun doute inoubliable. A une vingtaine de mètres de moi un animal que j'ai cru être un isard a démarré et disparu presque aussi tôt. "Totalement inconcevable. On a jamais vu d'isard ici, à 600m d'altitude, en pleine forêt de chêne rabougris, si ce n'est durant la dernière ère glacière. En plus cet animal est aussi grand qu'une biche. Pourtant une biche ne va pas présenter deux tons de marrons différents. Allez, j'avance".
Et c'est là que le bestiaux, en fait caché derrière un bouquet d'arbre fait deux-trois petits bons et s'arrête.
Et bien SI; c'était bel et bien un isard. Pourtant j'en ai vu des isards dans mes diverses péripéties. Mais alors, jamais aussi balaise.
Je ne pense pas exagérer en disant qu'il faisait plus qu'approcher la taille d'une biche. Et il ne peut pas y avoir de confusion possible. Je suis persuadé que ses cornes devaient approximativement mesurer entre trente et quarante centimètres. Un truc de fou. Il est ensuite parti à toute barzingue sans laisser d'adresse. En laissant seulement quelques traces au sol de ses sabots qu'il m'a été facile d'identifier. Je pense qu'il s'agissait là d'un vieux mâle ayant quitté le troupeau peut être depuis longtemps et s'étant retiré seul en vieil ermite dans nos bois. Sans doute faisait t'il partie des troupeaux fréquentant les massifs de Gard et Cagire.Pas très loin d'ici. En tous les cas, Grand Moment...
Ensuite sortie avec seulement des encombres. Et oui, pauvre forêt. Je croit que je n'avait jamais vu ça. C'était réellement catastrophique. Je ne sais pas quand il sera possible de réemprunter cet itinéraire, mais en tous cas, la Sauveterrienne a vraiment été mise à mal et il va vraiment falloir la raccourcir d'un tier de sa longueur à partir de Barbazan. En attendant il va falloir aller rouler en plaine.
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