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Sorties > Pyrénées-Orientales > Traversée des Pyrénées Orientales en itinérance (VTT BUL)

Traversée des Pyrénées Orientales en itinérance (VTT BUL) ⭐⭐⭐

Département : Pyrénées-Orientales
Départ : Banyuls (1 m)

Longueur : 227 km
Denivelé : 10000 m

Massifs : Albères / Vallespir / Aspres, Cerdagne / Capcir /Conflent
Sommets associés : Pic Neulos Tour de Batère Crête du Barbet Puig de la Collada Verda Pla Guillem Pic de les Nou Fonts Col de l'Ouillat Torre de Madeloc Portella de Lanos Les Esquerdes de la Rotja Chalet des Cortalets Pic de la Fossa del Gegant

Sentiers associés :

Sortie du jeudi 02 septembre 2021

Mika, silvi

Compte rendu (par Mika)

Iti suivi : Banyuls-sur-Mer / Massif des Albères / Haut Vallespir / Canigou / Crête frontière franco-espagnole / Haute Cerdagne / massif du Carlit / l'Hospitalet-près-l'Andorre

La traversée des Pyrénées Orientales à VTT constituait la première partie de notre projet de traversée intégrale de la chaine. Sylvie avait déjà fait une tentative de traversée pédestre et solo du massif en 2015 par la HRP, avortée après une dizaine de jours à son entrée en Ariège en raison d’une aponévrosite (tendinite du pied) handicapante. Ne pas refaire à pied ce qu’elle avait déjà fait 6 années plus tôt était un facteur de motivation pour elle. De mon côté, j’étais séduit par l’idée de mixer les approches VTT et pédestres, donnant ainsi un caractère singulier à notre projet.

En fouillant sur vttrack, j’ai vite constaté que Vttour, Singletrack (et d’autres sites pourvoyeurs de traces commentées) n’étaient pas des outils très utilisés par les Pyrénéens (c’est d’ailleurs encore plus marqué sur la partie ouest de la chaine). Et comme je manquais de temps pour questionner les quelques locaux des PO présents sur VTTour, je me suis dit que l’on ferait avec ce que l’on trouverait sur place : évidemment, si d’aventure mes choix nous emmenaient sur des beaux singles, ce serait parfait, mais la philosophie de la traversée était ailleurs : se maintenir sur les hauteurs de la chaine (donc, pour l’essentiel, suivre la HRP) et composer avec les difficultés du terrain, quitte à ne pas « faire du très beau vélo »…

Cet itinéraire n’a donc vraiment de sens que parce qu’il fait partie d’un tout (j’ai rédigé un paragraphe – que je mets après le récit - qui explique la logique de la construction de l’itinéraire dans sa globalité). Pas certain que je le recommande pour une virée de quelques jours seulement : il y a certes le plaisir d’être vraiment en montagne, « d’enquiller » les cols et les crêtes comme on enfile des perles, de vivre une aventure mais le terrain est souvent cassant, pas toujours agréable à rouler, usant, obligeant régulièrement à pousser ou porter les bikes même sur des sections descendantes. Les distances couvertes et les dénivelés sont réduits, alors qu’on a bien notre dose à chaque fin d’étape… On s’en doutait (et le redoutait) un peu avant de partir. C’est peut-être aussi un peu pour ça que je n’ai pas trop sollicité d’avis avant le départ : mieux valait garder l’illusion que ça puisse être roulant !

J’ai découpé la traversée de la chaine en 4 sections différentes ; la traversée des PO à VTT en est la première. Ont ensuite suivi 2 sections à pied dans la partie centrale de la chaine (32 jours je crois) dont je ferai peut-être le récit sur une autre site (je mettrai en tout cas des photos, une fois celles-ci traitées sur ma page FB ; si certains d’entre vous sont intéressés…)
La 4ème section (traversée du pays basque à VTT) fera l’objet d’un CR ici plus tard…

La traversée totale nous aura pris 49 jours (incluant 2 journées de repos).
Allez, venons-en au CR de la première section :

Le 9 juillet, on part de la région toulousaine où nous avons laissé la voiture et le matos de rando chez une des filles de Sylvie. Il est convenu que Sarah vienne récupérer les vélos à l’Hospitalet-près-l’Andorre (limite des PO, de l’Ariège et de l’Andorre) 8 jours plus tard. On rejoint donc Banyuls-sur-Mer en train où nous avons réserver une chambre (on aura bien le temps de faire du camping les jours suivants !).

J1 (10 juillet) : Banyuls-sur-Mer / Fontaine de la Tanyareda (versant est du Puig Neulos)


Inquiets de souffrir de la chaleur, nous quittons les bords de la Grande Bleue au soleil levant. A cette heure, Banyuls est paisible. J’avais initialement envisagé un départ du Cap Cerbère qui, davantage que Banyuls, se trouve à l’extrémité orientale de la chaine et sur la frontière avec l’Espagne. Mais les recherches faites sur le net m’ont finalement dissuadé de prendre cette option : le cheminement serait d’entrée de jeu plus compliqué et plus long, très up and down et surtout sur des sentes qui semblent étroites, buissonneuses, voire quasi inexistantes par endroit. J’en connais une qui allait grincer des dents rien qu’à l’idée de se mettre dans le rouge dès le départ… Ne soyons pas plus royaliste que le roi, le GR10 et la HRP débutent tous deux à Banyuls, ce joli petit village fera un très bon point de départ…

La petite départementale D86 permet de se mettre en canne et de gagner les premiers 400 m de D+ facilement dans une belle ambiance de vignobles accrochées aux versants et avec de belles vues sur le littoral. Ultime répit en zappant encore le GR10 par une piste en balcon jusqu’au col de Vallauria (416 m). On roule ensuite quelques instants sur un beau single (on y croise d’ailleurs un vttiste… on les comptera sur les doigts de la main ceux que nous verrons jusqu’au pays basque), on s’acharne autant que possible tant que ça ne grimpe pas trop, mais à 550 m les vélos se retrouvent sur nos épaules et on monte en crabe sur un sentier (un T4 / T5) taillé dans les buissons de genets pour ne pas rester prisonnier de cette végétation buissonneuse…

On débouche sur une première crête au Puig de Sallfort (950 m), premières vaches et, les pauvres, une herbe déjà jaunies par le soleil. La suite, jamais très loin de la ligne de crêtes et en bordure de la réserve naturelle de la Forêt de la Massane), est plutôt sympa : ça monte et ça descend, le sentier est assez roulant, même si nous poussons à diverses reprises (on n’est pas affutés pour deux sous et les sacs sont un peu lourds). 1er plein d’eau à la fontaine de la Maçana : ça ne coule quasiment pas, conséquence d’un printemps très sec dans les PO. Sylvie fait la fine bouche en constatant que les vaches piétinent (et chient) dans le ruisseau ; je ne suis pas aussi bégueule : nos camels sont équipés de filtres et nous avons en plus du micropur, rien ne résistera à tout ça. En revanche, nous ne tiendrons pas longtemps sans eau et si on fait la fine bouche dans ces coins peu arrosés…

Certains passages dans la hêtraie sont tous simplement magnifiques sur le plan paysager (ça se roule pas trop mal non plus dans l’ensemble) : étonnant ce petit massif des Albères, si près de la mer et pourtant bien vert et joliment boisé, une belle surprise !
Bivouac sympa à la Fontaine de la Tanyareda, en compagnie de randonneuses de tout âge et à l’abri du vent du NW, sur un joli replat herbeux, à 100 m d’une source abondante. La vie est belle !

J2 (11 juillet) : Fontaine de la Tanyareda (versant est du Puig Neulos) / Salt de l’Aigua (vallée de Montalba)


On s’échauffe avec un portage d’env 200 m jusqu’au Puig Neulos (1250 m), puis belle descente propre dans la hêtraie à partir du Roc des Tres Termes et belle traversée roulante (T2/T3) ensuite. S’en suit une longue portion descendante sur piste (et là on est vraiment content d’être à vélo !) en direction du Perthus. Un petit single un peu plus cassant (T3) achève la descente vers ce bled frontalier pris entre l’autoroute et l’assaut des badauds venus consommer quelques biens détaxés. Mouais… pas le coin le plus sexy de cette traversée ! Bref, rien ne nous retient à ce point bas et on enchaine sous un cagnard acceptable les sections de pistes, de petites routes et à l’occasion de singles qui mènent au bled suivant, las Illas. On double sur cette portion une randonneuse solo, on discute un peu, elle tente aussi la traversée par la HRP (en basket !) ; lors d’un arrêt ou je resserre un rayon de la roue arrière de Sylvie, elle nous redouble. Nous mettons ensuite un temps hallucinant sur une piste légèrement montante à la rattraper : la nana file à Mac2. Merde, nous qui pensions mettre un vent aux randonneurs sur ce genre d’étape, eh ben, c’est pas si évident…

Début d’aprem, ça cogne sévère dans la chênaie à chênes vert, on « transpyr » comme des cochons sur la piste qui monte vers le Roc de France. Côté espagnol, une tout petite route assez raide prend le relais et nous permet d’atteindre le sommet sans couler une bièle. Sur la carte, un sentier en part vers l’ouest. Dans la réalité, c’est une maigre sente peu empruntée dans une végétation dense : portage « sanglier » jusqu’à la Collada de Sant Marti !

La première partie de la descente vers Montalba via le Coll Cerda, assez facile au début, offre ensuite quelques passages relativement soutenus (4+ et 5). On y va mollo, on roule moins détendus qu’à l’accoutumé, bien conscients qu’il vaut mieux éviter une mauvaise chute dans un projet aussi long. La partie traversante (quelques remontées nécessitant quelques poussettes) vers Montalba, en versant nord, est bien roulante dans l’ensemble. On refait le plein d’eau à la fontaine déjà chancelante en ce début d’été de ce hameau perché et isolé. J’ai bon espoir de trouver un endroit plat plus en aval, au fond de la gorge. On poursuit donc (T2 sous le hameau, puis T3 le long du torrent).

Il est tard, nous avons notre dose, mais pas simple de trouver un coin plat où bivouaquer dans cette gorge rocailleuse. Les terrains envisagés sur la carte ne s’avèrent pas propices, on tourne, on cherche et on finit par se dire que ce sera une nuit à la belle étoile sur les galets au bord du ruisseau.

Bain bienvenu dans un « planiol » accueillant pour se défaire de la transpy et de la poussière accumulée, un repas et la nuit tombe sous un ciel complètement dégagé. Mais 1H30 plus tard, Sylvie me réveille à cause du vent ; je l’envoie pêtre, le vent peut souffler, j’ai juste besoin de dormir… Mais en effet le vent annonçait bien la pluie (comme le pressentait Sylvie ; c’est ça l’instinct féminin ?) et celle-ci nous fait plier le camp en 4eme vitesse. On ne voit rien d’autre à faire que de prendre la petite route qui descend vers Amélie-les-Bains, 10 kil plus loin, où nous pourrons peut-être trouver un coin où planter cette foutue tente. Chemin faisant, dans le faisceau de la frontale, sous la pluie et sur le bas-côté de la route, je constate la présence d’une petite aire de pique-nique avec de l’herbe : le seul endroit plat à des kilomètres à la ronde dans ce secteur ! On remonte la tente là et on termine la nuit (on apprendra e lendemain que le vent a vraiment était tempétueux dans la vallée du Vallespir ; finalement, dans nos petites gorges, on s’en est pas trop mal tiré…)

J3 (12 juillet) : Salt de l’Aigua (vallée de Montalba) / Cabane de l’Estanyol (massif du Canigou)


Pour éviter de descendre à Amélie-les-Bains par la route, nous prenons un sentier récemment tracé par et pour des trailers et pas porté sur la carte : inroulable, ça grimpe et ça descend fort dans les versants au-dessus de la gorge ; ça nous lasse vite, d'autant que reparti un peu en arrière pour prendre ce sentier, on n'en ressort même pas au point où nous avons dormi !! Basta, arrêtons de tourner en rond, filons par la route jusqu’au Roc de la Merla et descendons par un joli sentier passant par une source d’eau chaude juste au-dessus d’Amélie-les-Bains.

Ravitaillement, café, petit dej… Le temps passe et il fait une chaleur à crever quand nous remontons (par la route) au village de Montbolo. On enchaine ensuite par de longues pistes (via les cols de la Reducta et Formentera et la Tour de Batere) qui n’ont guère d’intérêt que de nous faire gagner de l’altitude de façon progressive. Rien d’exceptionnel à voir dans ce secteur du Haut Vallespir, ça n’est pas encore la montagne, juste des collines boisées qui se ressemblent toutes. Goûter au refuge de Batère, puis nous grimpons au col de Cirère que nous passons dans le brouillard. Le départ du sentier est superbe et j’en viens presque à me dire que Bruno a un peu exagéré quand il m’a dit que ça n’était pas roulant… Mais en effet, le premier balcon passé, ça se corse et ça devient « du grand n’importe quoi » : de la blocaille de partout (typique du terrain granitique), dans tous les sens, même pas du beau vélo technique, juste du casse pate au sens littéral du terme ; il faudrait un gros gros niveau et un bon engagement pour faire tout ça sur le bike (5+)… et accessoirement pas une traversée de chaine à faire non plus, parce que bonjour la dépense d’énergie ! Déjà qu’à pied avec le vélo sous le bras, c’est pas coton. Quelques centaines de mètres roulables juste avant la cabane ne sauvent même pas les apparences. Le ciel est chargé, on s’installe dans la cabane qui est très rudimentaire et un peu sombre. Mais bon, avec la pluie qui se met à tomber, qui dure toute la soirée et l’orage qui gronde, on se dit qu’on est très bien là, à l’abri…

J4 (13 juillet) : Cabane de l’Estanyol / Refuge forestier de Mariailles (massif du Canigou)


De la cabane de l’Estanyol à l’abri du Pinatell, on a été prévenu, ça ne roule pas ! (ou alors, ce serait au prix de quels efforts et quel engagement ??) Au moins avons-nous le sentiment d’être enfin entré, en ce 4ème jour de traversée, en territoire de montagne, dans ces versants raides occupés par la hêtraie-sapinière et des éboulis de granite.

La cabane du Pinatell est plus sympa (plus récente aussi) que celle de l’Estanyol et contrairement à ce qu’on nous a indiqué, la source coule encore (mais peut-être plus pour très longtemps ; celle de l’Estanyol est clairement plus abondante et donc pérenne). Au-delà, le sentier traversant se fait progressivement plus roulant (de belles sections de single traversant, mais encore des amas de blocs ici et là). Ça roule même pas trop mal vers le fond du vallon et dans la remontée au Ras de Prat Cabrera où la vue porte à nouveau sur la mer, par-delà les plaines du Roussillon. Un bout de piste nous amène au refuge des Cortalets, sur le versant nord du Canigou. Le site autour du refuge est superbe. Ça pèle sévère, fort vent de NW, averses de pluie et de grêle, nuages qui accrochent le Pic du Canigou… Hum, ne serait-il pas plus sage de contourner le sommet par l’ouest ? Valse hésitations. Mais finalement un rayon de soleil nous pousse vers la Crête du Barbet comme initialement prévu.

Bonne pioche sur le plan météo, car celle-ci montre des signes d’amélioration (tandis que Sylvie, elle, montre des signes de fatigue). On grimpe vélo sur le dos en lisière d’une très belle pinède de pins à crochets et à travers un sous-bois de rhodo en fleur, au nord se dessine la vallée de la Têt et le pays du Conflent, et plus loin encore, toujours cette longue barre rocheuse qui doit marquer le seuil méridional des Corbières. La grêle tombée nuitamment persiste encore sur la crête du Barbet, les nuages défilent au-dessus du Pic du Canigou, plus haut d’une centaine de mètres que notre crête, mais la visi d’ensemble est plus que correct. Pas le temps de prendre la pose au point haut, on bascule vers la Portella de Vallmanya par un sentier bien roulant dans l’ensemble (de mémoire, 1 ou 2 passages en T4 en début de descente). Mais pour rejoindre le vallon de Cadi, ça se corse et on alterne roulage prudent et poussage sur tous les passages un peu chauds (T4 à T6 engagé – versant raide, chute interdite). Ça redevient plus facile (T3 / T4) en amont et juste en aval de la cabane d’Arago, mais le sentier n’est pas plaisant à rouler (pas propre du tout). Puis en rive gauche du torrent de Cadi, c’est vite l’enfer : inroulable ou vraiment très difficile (franchissements très « heurtés » dans les blocs de granite… pas du beau vélo). Donc on pousse car on est fatigué de monter et descendre sans arrêt des bikes. On n’en voit pas la fin… D’autant que Sylvie, déjà passée par là 6 ans plus tôt, m’avait vendu un single sympa (elle me dit : « j’ai le souvenir de m’être dit à l’époque que ça devait être bien à vélo » ; je pense qu’avec le temps qui passe, elle a juste dû oublier la négation forcément présente dans sa pensée initiale… Ou bien est-ce une nouvelle conséquence de l’instinct féminin ? :-) )

Ça roule à nouveau un peu mieux en fin de descente mais toujours très haché et pas vraiment agréable, du genre casse-machine…. Bref, tout ce vallon n’est pas un incontournable, c’est le moins qu’on puisse dire (les locaux me diront : « ah ben oui, fallait demander, on t’aurait dit ! » ;-) )

On prend le diner au refuge des Mariailles car nous sommes un peu courts en nourriture (il nous faut 4 jours d’autonomie sur cette section entre Amélie-les-Bains et Font Romeu, il nous manque 1 ou 2 repas). Le site en arrière-plan du refuge (Canal de la Xalada), taillé à la serpe dans un granit franc, est magnifique avec ses tours rocheuses dominants diverses gorges… Un petit air de Corse. Les averses qui continuent sur les lignes de crêtes plus à l’ouest de déverser leur chargement, nous incite à nous réfugier dans la vielle cabane de Mariailles. Mais une bande de jeunes arrivés tardivement pour fêter ici un enterrement de vie de garçon fait que l’on se retrouve agglutiné à 10 ou 12 dans un petit dortoir sous les toits. Vive les mariés !

J5 (14 juillet) : Refuge forestier de Mariailles (massif du Canigou) / Estany de Bacivers


L’étape s’annonce un peu longue, d’autant que nous avons raccourci celle de la veille déjà bien exigeante. On démarre donc tôt et on remonte la longue piste qui mène à Pla Guillem. Le vent piquant du nord, qui brosse des nuages d’altitude, nous y attend. Sur ce plateau, on se croirait dans les Causses. On voit ici notre premier isards, et vers l’est les sierras catalanes qui forment la frontière entre France et Espagne. La suite déroule bien pendant un petit moment à travers un vaste paysage de pelouses parsemées de blocs et ça redevient plus cassant après la Collada de Roques Blanques (alternance de courts roulages, de poussages, de portages). Vers la Pla de la Maso, on croise un couple en balade. Lui fait du vtt et est du coin. Il nous met en garde sur un passage en crête qui nous attend plus loin…
On laisse Roca Colom à main gauche pour traverser un vaste pâturage où l’on cherche la sente. Celle-ci réapparait et devient bien roulante sous le Puig de la Llosa et sur le Pla de Coma Ermada. Nos montures font fuir une harde d’isards manifestement peu farouches : tout ce massif est protégé par diverses réserves naturelles contigües et les populations d’isards y semblent bien portantes (contrairement aux hautes vallées ariégeoises, pourtant bien plus sauvages, mais sans aucun statut de protection et où la faune semble se réduire à peau de chagrin).

Le temps menace à nouveau mais on prend la décision de poursuivre tel que programmé : on quitte ici la HRP (qui descend vers la station de ski espagnole de Vallter 2000) afin de rester sur la crête frontalière - finalement, pourquoi ne pas tenter d’être plus royaliste que le roi ? Depuis la Portella del Mantet, nous portons (300 m de D+) jusqu’au Pic de la Dona, dans le nuage (pourvu que ça ne tourne pas à l’orage comme annoncé…). Un beau sentier file ensuite vers l’ouest (T2, puis T3+ vers le Pilo de l’Esquena d’Ase) par la croupe nord du sommet. On croise un randonneur qui s'étonne de nous voir là avec des vélos et à nouveau nous met en garde pour la suite ; il nous dit s'être un peu fait peur sur un passage, le même donc qu'évoquait le sympathique couple rencontré hier (merde, j’ai pourtant, en préparant la trace, épluché les CR de randonneurs que j’avais trouvé en ligne, rien ne semblait très compliqué)… Un peu de portage pour atteindre le col dell Gegant et on quitte la crête pour rejoindre l’Estany de Bacivers. Nous prenons manifestement la place d'une harde d'isards qui paissaient tranquille jusque là. Un bain rapide dans le lac sous le brouillard et on se met à l’abri sous la tente. Parviendrons-nous à passer ces inquiétantes crêtes demain ?

J6 (15 juillet) : Estany de Bacivers / Pla de Barres (haute vallée de la Têt)


En portage, nous atteignons rapidement le Pic del Gegant (2881 m) et ses étranges décorations par sa crête nord. Nous tentons de localiser le passage retors et envisageons les lignes qui peuvent nous mener de la façon la plus sûre au Pic de l'Infern. Peut-être qu'en passant directement par la crête nord de ce dernier, ça peut passer ? Pas évident de jauger la pente à 1 km de distance sans jumelle. On se ravise finalement car le haut de cette crête à l'air tendu. Un passage par un raide éboulis dans le versant nord-ouest du Pic de Freser semble plus franc. Quant à l'itinéraire normal, qui garde la crête frontière, on n'en distingue qu'une partie, et on imagine que les difficultés ne sont justement pas visible depuis notre point d'observation... Vélo toujours sur le dos, nous descendons la crête ouest clairement non roulable du Gegant. Au col de Coma Mitjana, nous discutons à nouveau avec un petit groupe d’espagnols sur le passage supposé retors qui nous turlupine. Nous optons finalement pour le contournement du Pic de Freser par ses éboulis nord : c'est pas très glamour mais c'est de toutes les possibilités celle qui a priori réserve le moins de surprises. Toujours en portage, on perd donc à nouveau une 100aine de mètres avant de remonter direct dans les éboulis pour récupérer la ligne de crêtes plus loin. En haut de l’éboulis, j’hésite sur le choix à faire et rejoins finalement la crête au plus court… Ahah, mauvaise pioche, nous débouchons au pied du passage retors ! C’est ballot, tout ce détour à l’écart de la ligne de crête pour finalement nous retrouver précisément à l’endroit qu’on souhaitait éviter… Maintenant qu’on est là, allons voir ! Ça passe en fait sans trop de soucis en prenant la bonne option. Pfff, encore une fois (je l'ai souvent remarqué), ne pas se fier aux jugements des autres ; surtout ceux des randonneurs qui n’ont pas idée de ce que l’on peut franchir un vélo sur le dos…

La vue depuis le Pic de l’Infern (2869 m) sur les lacs des vallons de la Carança vaut des points. Belle traversée descendante dans le versant ouest du Pic des Gours Blancs (T4-, du fait de l’étroitesse et de l’inclinaison de la pente), puis portage pour franchir une courte crête rocheuse, puis à nouveau un court roulage avant de remettre le vélo sur les épaules pour atteindre les Pics de la Vaca (2821 m). Ici la géologie est fantasque et les couleurs des sommets surprenantes. Une longue et belle section sans grandes difficultés mènent par les crêtes (Coll de Carança / Pic de la Fossa del Gegant) au col des Nou Fonts (la dernière descente vers celui-ci est plus soutenue – de mémoire, T4 avec 2 ou 3 passages en T5).

200 m de portage permettent d’atteindre le Pic des Nou Fonts. S’en suit un très beau single descendant jusqu’au coll de Nuria (le petit Pic d’Eina s’évite par une sente traversante sur sa facette sud). Le début de la descente de la Coma d’Eina est très belle (T3). Puis peu à peu se profilent les difficultés, avec mêmes quelques passages en T5+/T6 très cassants ; l’essentiel de la descente, longue, est en T3, T4, T4+ mais secoue pas mal tout le long et jusqu’en bas. Le vallon est beau, et le torrent cristallin appelle à la baignade…

Après le village d’Eyne, on remonte au col de la Perche en passant par le sentier balisé GRP Haute Cerdagne, via les Comes de Pallars : on se retrouve ici, soudainement, dans un environnement campagnard et champêtre, perché à 1500 m d’altitude. On fait un petit détour par Bolquère pour se réapprovisionner (comme toujours, affamés, on sort de la superette chargés comme des mulets !) et on file vers une zone qui semble idéale pour le camping : le Pla de Barres ou serpente la rivière Têt. Toute cette combe suspendue que traversent les méandres de la Têt est tout simplement magnifique. On se croirait au Canada !! (dans toute cette traversée des Pyrénées, on voyage pas mal et pour pas cher ;-) !) Dommage que je n’ai pas une petite canne pour aller taquiner la truite de ce cours d’eau idyllique… On campe à 3 m des berges, avec le glouglou de cette rivière tranquille en fond sonore et la visite de 2 chevreuils qui, se coursant, ne nous ont pas vu. Bivouac paisible, bivouac idéal !

J7 (16 juillet) : Pla de Barres (haute vallée de la Têt) / Sous le barrage de l’Etang de Lanoux


Nous poursuivons sur le chemin de la veille, le long des méandres de la Têt, cette fois dans la lumière matinale et à l’abri d’un vent du nord piquant. Il fait grand beau. Nous gagnons l’Estany de la Pradella, pris dans son écrin de verdure, par les pistes forestières qui grimpent dans le versant nord de la station de Font Romeu. Il y a du monde sur le chemin plat qui mène au lac des Bouillouses. Mais une fois le barrage passé, les rives se font nettement plus tranquille.

J’aurais souhaité passer par la Pic Carlit (en traversée, montée versant est, descendre à l’ouest). C’est quand même un gros morceau et Sylvie ne le sentait pas. Se séparer en passant, elle par les sources de la Têt et moi par le Carlit eut été possible mais ça signifiait de ne se retrouver qu’au bivouac sans pouvoir communiquer entre nous jusque-là. Si l’un de nous avait un quelconque ennui, c’était la galère assurée pour se retrouver. J’abandonne mon idée (d’autant que le sentier versant est semble être un boulevard aux dires de randonneurs croisés) et nous nous engageons tous les deux sur les très belles rives du lac des Bouillouses. Plus on avance et plus c’est beau ; l’extrémité nord compte quelques recoins paradisiaques. Mais question roulage, c’est très moyen car trop irrégulier. La remontée de la Coma de la Grava, pourtant peu pentue, est un peu mieux mais à peine (sente orniérée étroite). Question paysage, le vallon, très ouvert, est bordé au nord par une jolie ligne de crête et de sommets qui culminent autour des 2600 / 2700 m. Au lac de l’Estanyol, des chevaux trapus paissent avec les vaches l’herbe grasse des sources de la Têt.

Versant ouest de la Portella de la Grava, le niveau d’eau de l’Etang artificiel de Lanoux est bas. On alterne roulage et poussage selon le profil du sentier et trouvons enfin un terrain un peu ludique à rouler (un peu technique, quelques petites dalles sympathiques, T3/T4) en balcon au-dessus de l’extrémité sud de l’Etang de Lanoux. On plante la tente un peu en aval du barrage : c’est pas très sexy, des emplacements étaient plus sympa plus haut, mais on s’en contentera pour ce dernier bivouac du tronçon 1.

J8 (17 juillet) : Sous le barrage de l’Etang de Lanoux / L’Hospitalet-près-l’Andorre


A l’origine, j’avais imaginé passer par le vallon des Bésines, un chouilla plus au nord et probablement très joli. Mais une discussion avec un trailer qui connaissait les lieux nous en a dissuadés : pas roulant du tout avait-il prévenu ! Il nous avait « vendu » le passage par les Portella de Lanos et de Cortal Rosso comme plus sympa. En pratique, cette traversée sur une sente étroite et moyennement marquée en balcon au-dessus du vallon de Cortal Rosso ne s’avère pas extraordinaire. Un gros vent du nord nous cueille à l’Estany de Coma d’Or, et la descente dans le vallon de la Coma d’en Garcia se confirme sans intérêt (descente au 2/3 sur de la piste).

Une ultime petite remontée et on bascule par le GR 107 sur l’Hospitalet-près-l’Andorre : la sente est rapide dans l’ensemble, peu compliquée mais étroite et en partie recouverte par les herbes. On se méfie. Attention dans le bas, ça devient cassant et glissant sur les derniers arpents, ça serait con de se faire mal là !

A l’Hospitalet, le gîte est fermé, on crèche dans un vieil hôtel (il n’y a guère de choix) pour changer du camping. Sarah, la fille de Sylvie, nous a rejoint et nous a amené notre matos de marche et notre compagnon des 2 tronçons suivants, Tony. Pour fêter ça, on décide de se payer un resto. A l’Hospitalet, il n’y a rien qui fasse rêver (d’ailleurs, le village est à l’image de cette vallée : assez tristoune). Finalement, on passe par le tunnel de Puymorens pour aller manger dans un top petit resto au hameau de la Porta. On recommande !
Demain on attaque un gros mois de rando et un programme un peu musclé, on peut se lâcher sur les calories ! ;-)


Logique d’itinérance


La traversée de la chaine pyrénéenne constituait un projet global. L’objectif était de rester le plus possible sur les hauteurs. La Haute Route Pyrénéenne a été imaginée et conçue dans cet esprit-là. Mais plutôt que de suivre à la lettre le topo d’un parcours conçu par d’autres, j’ai préféré passer du temps sur les cartes pour imaginer le nôtre. D’ailleurs, la HRP propose de fait plein de variantes possibles qui témoignent de la diversité des choix possibles.

J’ai donc commencé par « dézoomer » la carte, afin de voir par où passer la crête faîtière du massif. Mais évidemment, la réalité n’est jamais aussi simple : il n’y a pas une ligne de crêtes continue mais un emboitement de lignes de crêtes principales et s’il y a des choix à faire, c’est quand et où passer de l’une vers l’autre pour garder un maximum de continuité dans les altitudes parcourues.

Ces questions concernent essentiellement la partie haute de la chaine. Faut-il par ex privilégier la ligne de crête qui sépare la Haute Ariège de l’Andorre ou bien clairement basculer côté andorran ? Faut-il revenir sur la ligne de crête séparant le Luchonnais de l’Aragon ou bien rester sciemment plus au sud, au sud du massif de la Maladeta et des Posets ?). A d’autres endroits de la chaine, les choix sont plus évidents : dans les PO par ex, la crête faîtière est bien celle de la frontière, entre Haut Vallespir et Haute Cerdagne et le passage par le Canigou n’est qu’un détour par le nord pour ne pas manquer ce sommet emblématique du début de la chaine. Au niveau du Val d’Aran, un détour par le sud et le massif des Aigues-Tortes s’impose également si l’on souhaite garder de l’altitude…



J1, Banyuls, c'est parti !
J1, Banyuls, c'est parti !
J1, vue sur Banyuls et la Méditerranée
J1, vue sur Banyuls et la Méditerranée
J1, vignobles au-dessus de Banyuls
J1, vignobles au-dessus de Banyuls
J1, vignobles au-dessus de Banyuls
J1, vignobles au-dessus de Banyuls
J1 Lever du jour à Banyuls
J1 Lever du jour à Banyuls
J1, massif des Albères
J1, massif des Albères
J1, massif des Albères, premiers puigs
J1, massif des Albères, premiers puigs
J1, massif des Albères
J1, massif des Albères
J1, massif des Albères
J1, massif des Albères
J1, massif des Albères
J1, massif des Albères
J2, en descendant du Puig de Neilos
J2, en descendant du Puig de Neilos
J2, exploitation de chênes lièges versant espagnol du Perthus
J2, exploitation de chênes lièges versant espagnol du Perthus
J2, en descendant du Roc de France vers Montalba
J2, en descendant du Roc de France vers Montalba
J2, bivouac au bord du torrent de Montalba
J2, bivouac au bord du torrent de Montalba
J3, Les petites gorges descendues la veille
J3, Les petites gorges descendues la veille
J3, montée au-dessus d'Amélie les Bains, Haut Vallespir
J3, montée au-dessus d'Amélie les Bains, Haut Vallespir
J3, montée au-dessus d'Amélie les Bains, Tour de Batère, Haut Vallespir
J3, montée au-dessus d'Amélie les Bains, Tour de Batère, Haut Vallespir
J4, sapinière du versant NE du Canigou
J4, sapinière du versant NE du Canigou
J4, cab de Pinatell
J4, cab de Pinatell
J4, Cabane de l'Estanyol
J4, Cabane de l'Estanyol
J4, entre Pinatell et
J4, entre Pinatell et
J4, Montée au Ras de Prat Cabrera
J4, Montée au Ras de Prat Cabrera
J4, début de journée en portage dans la hétraie sapinière
J4, début de journée en portage dans la hétraie sapinière
J4, au-dessus du refuge des Cortalets
J4, au-dessus du refuge des Cortalets
J4,
J4,
J4, crête du Barbet pet Pic Canigou à droite
J4, crête du Barbet pet Pic Canigou à droite
J4, en descendant vers la Portella de Vallmanya
J4, en descendant vers la Portella de Vallmanya
J4, en descendant vers la cabane d'Arago
J4, en descendant vers la cabane d'Arago
J4, en arrivant au refuge des Mariailles
J4, en arrivant au refuge des Mariailles
J4, en arrivant au refuge des Mariailles
J4, en arrivant au refuge des Mariailles
J4, en descendant vers la cabane d'Arago
J4, en descendant vers la cabane d'Arago
J5, Pla Guillem
J5, Pla Guillem
J5,depuis la Cime del Cums, vue vers les sierras franco-espagnoles à l'est
J5,depuis la Cime del Cums, vue vers les sierras franco-espagnoles à l'est
J5, vers les Esquerdes de Rotja
J5, vers les Esquerdes de Rotja
J5, Collada de Roques Blanques
J5, Collada de Roques Blanques
J5, vers les Esquerdes de Rotja
J5, vers les Esquerdes de Rotja
J5, sous la Mort de l'Escola
J5, sous la Mort de l'Escola
J5, Collada de Roques Blanques
J5, Collada de Roques Blanques
J5, sous le Puig de la Llosa
J5, sous le Puig de la Llosa
J5, vers les Esquerdes de Rotja
J5, vers les Esquerdes de Rotja
J5, montée au Pic de la Dona
J5, montée au Pic de la Dona
J5, les crêtes menant à l'Estany de Bacivers
J5, les crêtes menant à l'Estany de Bacivers
J5, descente à l'ouest du Pic de la Dona
J5, descente à l'ouest du Pic de la Dona
J6, en trait plein, l'itinéraire suivi en pensant éviter le passage douteux ; à gauche sur la crête en trait discontinu, l'itinéraire classique
J6, en trait plein, l'itinéraire suivi en pensant éviter le passage douteux ; à gauche sur la crête en trait discontinu, l'itinéraire classique
J6, montée au Pic del Gegant
J6, montée au Pic del Gegant
J6, Le passage où il faut mettre un peu les mains, entre le pic de Freser et le pic des Gours Blancs
J6, Le passage où il faut mettre un peu les mains, entre le pic de Freser et le pic des Gours Blancs
J6, au Pic del Gegant
J6, au Pic del Gegant
J6, Vue sur la Carança depuis le Pic de l'infern
J6, Vue sur la Carança depuis le Pic de l'infern
J6, au Pic del Gegant
J6, au Pic del Gegant
J6, versant ouest des Gours Blancs
J6, versant ouest des Gours Blancs
J6, en montants aux pics de la Vaca (derrière, le tracé de la descente des Gours Blancs)
J6, en montants aux pics de la Vaca (derrière, le tracé de la descente des Gours Blancs)
J6, beau sentier vers le Pic de la  Fossa del Gegant
J6, beau sentier vers le Pic de la Fossa del Gegant
J6, versant ouest des Gours Blancs
J6, versant ouest des Gours Blancs
J6, montée au Pic des Nou Fonts
J6, montée au Pic des Nou Fonts
J6, descente des Nou Fonts vers le Pic d'Eina
J6, descente des Nou Fonts vers le Pic d'Eina
J6, descente des Nou Fonts
J6, descente des Nou Fonts
J6, sur les bords de la Têt
J6, sur les bords de la Têt
J6, sur les bords de la Têt
J6, sur les bords de la Têt
J6, sur les bords de la Têt
J6, sur les bords de la Têt
J6, sur les bords de la Têt
J6, sur les bords de la Têt
J7, sur les bords de la Têt
J7, sur les bords de la Têt
J7, Estany de la Pradella
J7, Estany de la Pradella
J7, lac des Bouillouses
J7, lac des Bouillouses
J7, lac des Bouillouses
J7, lac des Bouillouses
J7, lac des Bouillouses
J7, lac des Bouillouses
J7, lac des Bouillouses
J7, lac des Bouillouses
J7, lac des Bouillouses
J7, lac des Bouillouses
J7, haute vallée de la Têt
J7, haute vallée de la Têt
J7, lac des Bouillouses
J7, lac des Bouillouses
J7, haute vallée de la Têt
J7, haute vallée de la Têt
J7, haute vallée de la Têt
J7, haute vallée de la Têt
J7, sources de la Têt
J7, sources de la Têt
J7, le sentier dans le versant ouest du Carlit
J7, le sentier dans le versant ouest du Carlit
Bivouac du J7
Bivouac du J7
J8, descente en direction du col de Puymorens
J8, descente en direction du col de Puymorens

Commentaires

F
fontra, le 02.09.21 21:13

Magnifique :)
Merci de partager ce superbe voyage

H
henyan, le 02.09.21 22:17

Jolie circuit en duo et bel effort pour tenir sur cette longue traversee :)

Ticaillou, le 02.09.21 23:36

CR precis! Belles hauteurs...en duo
Quelles belles grandes vacances!

M
mougello, le 03.09.21 06:51

Bravo à tous les deux pour ce beau début de grande traversée!

F
francois, le 03.09.21 08:56

Joli ! Et bien costaud apparemment...
Mais c'est vrai qu'en itinérance, la logique du parcours est fondamentale; on est en fait toujours en train de "quadraturer" un cercle: avancer sur une traversée ET trouver des passages roulant pour "faire du vtt" :roll:
Merci pour le CR très intéressant et qui renforce mon envie (déjà vielle de quelques années) de rouler sur ces crêtes frontière. C'est dans mes cartons ! :)
Bonne suite !

D
DreLaBiale, le 03.09.21 08:56

Traversée des Albères et Canigou au mois de juillet en autonomie: Chapeau bas !!! Faut une sacrée expérience dans la gestion de l' eau et la tolérance à la chaleur. Pour l' eau potable et les sources tu te bases sur l' IGN et la carte Refuges.info et/ou as-tu d' autres infos complémentaires (descriptions de topos randos à lire peut-être) ? Un petit verre de Banyuls la veille avant le départ ? :happy: Grand merci pour ce partage.

M
Mika, le 03.09.21 10:15

Merci pour vos comments :)
@françois : sur cette itinérance, la logique du parcours prévalait vraiment à nos yeux dans la mesure où toute la traversée de la chaine a été pensée pour rester "sur" les (ou a proximité des) lignes de crêtes principales. Garder la ligne de crête frontière vers le Gegant / Nou Fonts nous semblait à la fois envisageable et intéressant. Et c'est vrai que rester sur les hauteurs de toutes ce chainon est vraiment très sympa (la partie vraiment pas roulante est en fait assez courte).
@DreLaBiale : alors tolérance à la chaleur, en fait cette mi-juillet, ça n'a pas été un gros soucis car il n'a pas vraiment fait chaud (les jours 2 et 3, nous avons eu chaud, mais ça restait raisonnable). Pour l'eau, je me suis basé sur l'IGN, aussi sur le fond carto OSM et sur les cartes Alpina quand on était du côté espagnol ; j'avais également regardé un peu sur le net pour voir ce qui se disait de certaines sources (dans les Albères, puis vers Pla Guillem). Sur les crêtes, les points de bivouac envisagés s'appuyaient sur la présence des quelques lacs versant français que la crête domine. Des Mariailles à Bacivers par ex, pas d'eau de la journée, on avait donc rempli les camels à bloc au petit matin. Idem en repartant de Bacivers pour ne pas avoir à quitter les crêtes pour aller refaire le plein. Dans les PO, le printemps a été super sec apparemment et les sources étaient donc peu alimentées.
Nous n'avons même pas pensé à prendre un verre de Banyuls au resto avant le départ, honte à nous. :oops: :D En tout cas, les vignobles sur les hauteurs ont de la gueule

S
Seb-L, le 03.09.21 10:22

Bravo à tous les 2 pour cette traversée de haute volée. Je suis admiratif de votre pratique du VdM sur d'aussi longues durées, associant gros portages et difficultés marquées à la descente, et de surcroit, en BUL et en couple...
Chapeau également pour la qualité du compte-rendu et des clichés. Des photos très instructives pour d'éventuels répétiteurs.

Enfin, comme souvent, j'adore votre volonté d'innover, en termes d'itinéraire, pour que cela réponde au mieux à votre cahier des charges personnel.
Perso, c'est aussi un plaisir que je partage, à mon modeste niveau. Bon, il faut aussi reconnaitre que l'on exploite le riche héritage des nombreux contributeurs de VTTour et ST de ces 10-15 dernières années. Sans oublier l'appui du formidable Vttrack qui permet de faire "prendre la mayonnaise" quand on souhaite combiner tous ces itinéraires.

Bon sinon, "49 jours avec 2 jours de repos" : quelle santé :cool: !

F
Florent, le 03.09.21 10:53

Merci Seb pour VTTrack, qui évidemment à été crée pour faire en sorte que les bases sentiers soient utilisables.
Bravo Mika pour la traversée intégrale a VTT plus pieds.
Nous on l'avait faite à VTT en 16 jour, voir ici pour la sortie
Seulement 2 jours de repos, bravo.

J
jeanluc, le 03.09.21 13:20

Sacrée itinérance, bravo, sur un parcours qui semble loin de tout rouler !
Mais quelle ambiance, paysages ! :cool:
La partie à pieds vous aura donné du coup l'info sur la faisabilité à Vtt... On attend le retour !! :D

S
silvi, le 03.09.21 13:41

@jeanluc: je te laisse un indice en attendant "le retour": la partie pédestre était déjà fort peu roulante à pied! :lol: :lol:

S
silvi, le 03.09.21 13:49

@Mika:"D’autant que Sylvie, déjà passée par là 6 ans plus tôt, m’avait vendu un single sympa (elle me dit : « j’ai le souvenir de m’être dit à l’époque que ça devait être bien à vélo »"
:lost: J'ai vraiment dit ça? M'en souviens pas du tout... :P :P

J
jeanluc, le 03.09.21 15:25

@Sylvie : Un petit air de GR20... :D :wink:

S
silvi, le 03.09.21 15:29

:D Y avait un peu de ça en effet!

H
henyan, le 03.09.21 17:04

J'ai vu le potentiel des Pyrénées cet été; avec en outre tous ces retours cela nous motive d'avantage pour y préparer de belles itinérances. Les traces initiés par les contributeurs singles track, vttour seront bien utiles; il va falloir choisir :)
Bien vu aux éclaireurs

M
Mika, le 03.09.21 18:00

Merci pour vos retours Seb, Flo, Jeanluc, henyan.
@Seb-L : oui, c'est clair que les descriptions de sentiers auxquelles on a accès sont des outils formidables. Dans les régions où ces descriptions ne sont pas légions, ça manque et on avance "à l'aveugle". Je ferai des fiches sentiers pour ceux qui ne sont pas encore décrits dans les jours qui viennent.
Pour être complètement honnête concernant les jours de repos : 2 complets auquel s'ajoute 1 jour avec seulement 2 heures de marche because pluie...
@jeanluc : pour la partie centrale faite à pied, on a très rapidement plus regretté les bikes. On était souvent sur des sentes où même à pied tu regardes où tu les poses :lost: Comme à dit Sylvie, "pas très roulant à pied" :D C'était un choix délibéré de passer au max dans des endroits pas trop couru. Mais d'une manière générale, une grosse partie de la partie centrale est un bon tas de caillasses de type plutonique qui arrondit peu ses angles... Donc pour faire du beau vélo dans la partie centrale de la chaine et en altitude, c'est pas gagné et il faudrait tout connaître pour faire le choix du moins pire. Et même avec ça... Il faudrait regarder la trav de Tito Tomasi pour voir par où il est passait mais je me souviens qu'il disait que c'était caillasses land alors même que je suppose qu'il a fait pas mal de concessions sur l'itinéraire. Bref, pour faire une trav des Pyrénées par les singles sans passer son temps dans le piémont, il va falloir bosser la notice. Oui, comme tu dis, un petit air de GR20. Même combat :D
De tout ce qu'on a parcouru à pied, seul des secteurs de la haute vallée d'Aspe m'a fait regretter de ne pas être à vélo. Et encore, une fois rendu dans le karst d'Ansabère / pic des 3 Rois / Pic d'Annie, tu oublies vite cette idée farfelue :lol:
@silvi : bon, j'ai retenu la leçon sur ce coup là et je me suis fait piéger qu'une fois :D :lol:

L
lamouette, le 03.09.21 18:14

Bien beau tout ça.

Vous êtes passés par la crête nord ou la crête est entre le lac de Bassibes et le pic du géant ?

C'est pour savoir si la descente entre le pic et le lac est roulable. Je referais bien une traversé BUL ouest>est de ces crêtes catalanes :cool: .

S
Seb-L, le 03.09.21 18:35

Il faut aussi avoir en tête qu'avant la vallée d'Aspe, il y a aussi la contrainte du Parc, côté français... Vers Ossau, il y aurait potentiellement des choses sympas mais c'est le PN...

D
DreLaBiale, le 03.09.21 19:33

Merci Mika pour tes riches infos sur votre gestion de l' eau hors village et cimetière. Manque que le petit verre de Banyuls dans ce CR :lol: . De retour de vacances dans les Albères: le soleil tapait encore bien cette fin août mais les sources avaient l' air bien alimentées versant N cette fin d' été. Vu une réserve d' eau DFCI(carré bleu IGN) dans le "maquis" catalan pour les pompiers d' une magnifique limpidité avec petits poissons rouges(sud de Montesqieu) et accessible avec un simple petit tuyau.

E
enezvtt, le 03.09.21 20:51

Salut,

En lisant le début de ton CR, ça m'a rappelé la conférence d'un guide Alpin qui avait présenté son film sur la traversée des Pyrénées, dans une ville d'Ariège, en disant que les Pyrénées c'était peu skiant, mal équipé, peu parcouru, peu référencé.
Il s'était fait rembarré par 2 ou 3 ariégeois dans la salle, je pense qu'il s'en souvient encore !

Bon la tonalité de ton CR est différente. Mais il est vrai que les Pyrénées s'apprivoisent, la géologie les rendent moins accueillante pour les roues que les Alpes.

Pour les Pyrénées, la source sur Vttrack c'est planicycles. Le site tombe est désuétude mais les CR et photos sont toujours accessibles.
C'est d'ailleurs pour ça que je suis passé sur VTTOUR, pour pérenniser les traces.
Sur planicycles, tu trouves par exemple un CR de Rowell qui décrit clairement que la vallée des Bésines est inroulable. Et si lui le dit, c'est que ça roule pas. Encore faut-il savoir que Rowell a un gros niveau technique. Alors oui, chez nous, la notion de T1 à T5 n'est pas connu, c'est vrai mais en prenant un peu de temps de voir les sorties de chacun, tu peux te faire une idée.
Autre exemple, pour les Esquerdes, Phil11 a trouvé un cheminement qui passe tout sur le vélo.
Et tu peux contacter les contributeurs toujours dispo.
Et quand j'ai lu le passage sur la descente du Barbet, ça m'a fait sourire. Le nombre de personnes qui ont failli jeter leur vélo là dessus ! Peut être que remonter aux Gourgs de Cady puis à la Porteille de Tres Vents / 7 hommes ça roule peut être mieux sur la crête . Et y a une petite source sur le Pla Guilhem aussi.

Mais pour ceux qui veulent faire du VDM, à mon avis ta trace n'est pas la plus intéressante. Et je peux te dire que j'ai une tolérance au portage / poussage assez élevée. Même si mon niveau technique n'est pas aussi élevé que le vôtre.
Je respecte tout à fait ton choix d'itinéraire car tu avais ton objectif, mais en passant pas trop loin de ton itinéraire tu peux "rouler" beaucoup plus. Par exemple, tu aurais pu passer par la vallée de Font Vive sous le Lanous, voir même la traversée du Carlit de Baix.
La descente du Carlit versant Ouest a déjà été faite par un gars qui a failli mourir 15 fois sur chacune de ses vidéos (vous l'aurez reconnu). Et la descente du Carlit de Baix aussi, mais par une autre personne qui ne trace rien sur le net.

Donc pour les répétiteurs qui veulent plus rouler, les Pyrénées ça peut rouler mais il faut faire des choix !

Au début, j'ai cru que vous l'aviez fait dans le sens est ouest vu par où vous êtes passés.
Je te remercie d'avoir défriché le secteur du Pic de l'Infern, en effet je me posais la question de savoir si ça passait.

F
Florent, le 03.09.21 22:51

Merci Enezvtt de rendre à PlanyCycles ;)
"Donc pour les répétiteurs qui veulent plus rouler, les Pyrénées ça peut rouler mais il faut faire des choix !"

Pour avoir fait la traversée des Pyrénnées à VTT, mais dans l'autre sens, et au plus près de la frontière, tout en roulant, je confirme :wink: (Et les sentiers sont sur VTTrack).
Et une meilleure trace est encore à construire, au niveau du passage de la Longitude d'Andorre, voir Ce visuGpx

C
caminos, le 04.09.21 10:39

Petites réflexions au vol :
- Utagawa est la principale source d'infos sur les Pyrénées (du reste les dernières traces de Planicycles y sont souvent doublées). J'ignore les querelles entre développeurs mais c'est bizarre de ne pas les citer... Et curieux de construire ue traversée en donnant le sentiment d'ignorer le site...
- On peut faire du VTT dans le parc national (je ne crois pas qu'il y ait d'interdiction quasi générale comme dans les Calanques ou le Mercantour).
- La note attribuée au topo (3 * pour un itinéraire ou l'on ne fait que porter et que personne n'ira refaire...) serait plus adaptée pour un itinéraire exploitant les meilleures possibilités offertes par les Pyrénées, certes moindres que celles des Alpes, mais cependant réelles en passant notamment côtés espagnol et andorran car les Pyrénées sont plus roulantes de l'autre côté de la frontière). J'ai roulé il y a une semaine entre Aneto et Benasque (via le col de Llauset) avec un espagnol (Iñaki Miravalles Romero) qui a fait 2 fois la traversée des Pyrénées centrales (en aller et retour !) et qui décrit son itinéraire sur son compte Facebook : il a vraiment bien étudié la question et trouvé, en Aragon, les bons endroits où passer...

E
enezvtt, le 04.09.21 10:51

@Caminos :
- JPR31 qui contribue bcp en postant sur planicycles met aussi les CR sur Utagawa.
Pas de bataille de développeurs je pense, mais une duplication des bases de données.
- lors de l'ajout de mes derniers CR sur planicycles, les traces n'étaient plus répercutées sur VTTRACK
- oui, le versant aragonais roule plutôt bien aux alentours de Venasque. Regarder le grand huit de Francois, ca fait deux belles étapes (ou une pour les plus en forme) sur la traversée en passant à proximité immédiate de l'Aneto et des Posets.

- pour le VTT, c'est interdit dans le Parc National des Pyrénées.
www.pyrenees-parcnational.fr/fr/le-parc-national-des-pyrenees/la-reglementation-du-parc-national-des-pyrenees

F
Florent, le 04.09.21 15:45

Plani-Cycles est bien à jour sur VTTrack.
Concernant le grand 8, à éviter la partie Ouest pour ceux qui veulent rouler, on a testé l'été dernier.
Sur Utagawa la qualité est de toutes façons très inégale, la plus value par rapport à une trace brute est mince.

M
Mika, le 04.09.21 17:47

Hola ! Bon, j'ai du taf là pour répondre !! :D
@lamouette : du lac de Bassibes, on a rejoint directement la crête nord que l'on a ensuite remonté. Question roulage, la crête nord c'est pas top : le haut c'est vraiment du clapas dans tous les sens ; dessous, peut-être que ça roule un chouilla si on veut vraiment. De mémoire, j'ai pas le sentiment que ce soit vraiment différent par la crête est.

@enezvtt : on a sciemment visé les secteurs pas équipés et peu parcourus (pour faire allusion aux dires du guide - j'imagine qu'il s'agit de JR Minelli) pour cette trav des Pyrénées. Comme je l'ai dit en intro de mon CR, cette trav des PO à VTT faisait partie d'un projet global. Ce point là est primordial pour comprendre mon approche et mon tracé. Mon objectif n'était pas de chercher les sentiers les plus roulants mais de me maintenir le plus près des crêtes. C'est un parti-pris totalement discutable et je me doutais bien que ça n'allait pas être bonard en permanence. Mais ça permettait d'avoir une seule et même logique sur l'ensemble de la traversée (une trav de 50 jours qui a pour objectif de rester en hauteur n'a pas forcément à voir avec une itinérance de quelques jours à VTT où le but est d'optimiser un itinéraire pour te régaler sur 2 roues). Pour moi, avoir une seule et même logique avait plus de sens que de faire du bon vtt (c'est important, le sens que l'on donne aux choses dans un voyage qui dure un peu longtemps ; c'est aussi ce qui permet de tenir jusqu'au bout). C'est pour ça que je dis que je ne recommande pas forcément cet itinéraire dans le cadre d'un trip VTT pur. Et je ne dis donc pas que notre trace est la plus intéressante pour qui fait du VDM. Quelqu'un qui prendra le temps de rassembler toutes les infos avec pour objectif de faire du beau vélo concoctera un autre itinéraire, acceptera certains compromis, descendra plus bas quand c'est nécessaire, etc.

Comme tu me le suggèrent ici, j'ai aussi regardé avant le départ Plany-Cycles et Utagagawa. Les infos données par ces 2 sites ne sont pas tout à fait l'équivalent de la base de données sentiers référencées sur ST ou VTTour (où les sentiers sont pour la plupart décrits tronçon par tronçon). Sur les 2 premiers, il n'y a parfois que la trace ou des données basiques qui ne disent rien des sentiers qu'empruntent cette trace. Dans d'autres cas, il y a un CR qui va donner +/- d'infos.
Mais il y a aussi des zones blanches dans le Canigou (sur vttrack, pas d'infos sur le vallon de Cadi / Arago par ex, et bien sûr encore moins sur Tres Vents et 7 Hommes où j'avais imaginé passer au départ avant de voir qq photos qui m'en avait dissuadé) et sur la crête frontière dans le secteur du Bastiments-Gegant, Infern, etc.
J'ai lu divers CR VTT et randos pédestres pour cerner au mieux cette dernière zone et voir si ça pouvait passer. Défricher un secteur m'intéresse, à fortiori quand ça correspond à la logique que je me suis fixé, à fortiori quand je constate en lisant les CR que ce qui entoure ces zones blanches est connu pour être roulant. Quitte à devoir porter bien davantage qu'en empruntant les sentiers plus roulants déjà décris dans les CR (par ex, l'an passé, dans notre tour du Mont Blanc, le parti pris de faire un itinéraire passant par Cheval Blanc + Buet sort totalement du cadre classique de ce qui se pratique ; pourtant, c'est clairement cette option là qui a donné le plus de sens à ce tour ; A mon sens, passer par les seuls chemins autorisés en juillet-août du fond de la vallée de Cham ampute ce tour d'une partie de son intérêt et donc de son sens). Bref, chacun a sa façon de pratiquer, mais perso j'aime bien quand je trouve du sens et une certaine homogénéité dans l'itinérance que je projette/réalise... Mais j'accepte volontiers le fait que ce soit une lubie bien perso :)

Je n'ai par ailleurs malheureusement pas eu le temps d'éplucher tous les CR du secteur ; encore moins de contacter certains d'entre vous. ça aurait peut-être orienté certains de mes choix (Mais pas tous. Concernant le Carlit par ex, je suis convaincue que seule mon appréciation perso sur le terrain m'aurait permis de me faire une idée fiable). C'est sûr qu'un passage par le Carlit de Baix ou la vallée de Font Vive m'aurait tout à fait convenu si j'avais eu le temps de te poser ces questions avant notre départ. Mais j'ai planché sur une trace de quasi 50 jours et même si la prépa d'une trace pédestre est moins exigeante qu'une trace VTT, c'est quand même et aussi du boulot quand tu sors de ce qui est décrit dans les topos...

Donc oui, c'est clair qu'un gars du coin qui connait bien peut facilement optimiser cet itinéraire (merci pour les infos/conseils au passage, ça servira certainement à d'autres :cool: )
Sinon, on l'a bien fait dans le sens est/ouest.

@caminos : pour la logique de notre itinéraire, voire les explications données juste au-dessus. Et une trav ou un itinéraire, c'est pas forcément reprendre les traces existantes sur un site comme Utagawa. Quant à la "note" attribuée à ce CR (ça n'est pas un topo), c'est bien subjectif et ça n'a guère d'importance (sinon que ça dit que le côté défrichage/aventure plait, et ma foi on peut aussi s'en réjouir, non ? :)

E
enezvtt, le 04.09.21 21:07

@Mika : oui, c'est bien JR Minelli qui était venu à Ax.
Pour Vttour, c'est vrai que la base sentier est très pratique pour topoter, dans les Alpes c'est quand même très pratique et bcp moins chronophage que dans les Pyrénées.
Enfin, si vous voulez topoter sur les Pyrénées, faut pas hésiter à taper sur youtube Bicis + le nom du sommet ou vallon, les espagnols mettent bcp de vidéo sur Youtube.

Pour les ***, si t'as pris ton pied sur le projet, c'est bien *** !

@Florent : y avait un bug à un moment, j'ai changé de crèmerie et c'est bien Vttour aussi ! Même si ça manque d'accent du sud.

L
lamouette, le 05.09.21 09:37

Merci Mika, cela confirme les maigres infos que j'avais.

Pour le passage Géant-Infern-Vaca, l'autre possibilité c'est le sentier par les cols de la Marrana et de tirapitz. Si cela roule bien dans le sens ouest>est, dans l'autre sens, il doit y avoir 70 à 80 % de poussage, donc pas forcément mieux que de faire les crêtes.

Le ded, le 05.09.21 10:29

Vttour, pour l'instant, tout comme skitour, c'est l'œuvre d'une seule et même personne. Le site n'est donc pas immuable et pérenne, pour l'instant.
Le jour où il n'y a plus de suivi (pour une quelconque raison - développement perpétuel obligatoire chronophage pour être en phase avec les nouvelles technologies/mise à jour et parades des spammeurs toujours aussi ingénieux), il n'y aura plus de CR, ni de commentaires constructifs sur les topos. :wink:
En l'état actuel, ce sont les affichages fond de carte, en autres, et une meilleure ergonomie de saisie qui font défaut depuis plusieurs mois.

Phil'Ô, le 06.09.21 06:50

Belle traversée, même si une optimisation de la trace est possible, c'est quand même vachement génial de partager ça ! :cool:

M
Mika, le 06.09.21 09:55

@enezvtt : merci pour le tuyau topotage (via youtube et en espagnol), c'est pas le truc auquel on pense a priori... Pour les 3*, ben j'y suis pour rien, c'est pas moi qui les mets :wink:
@lamouette : on a effectivement hésité à prendre l'option Marrana vue la météo quand nous sommes arrivés à la Portella de Morens (crête frontière dans les nuages). Mais avec le soleil revenu le lendemain matin, on ne regrette pas du tout. Le cheminement sur toutes ces crêtes est superbe, même avec du portage. Et les infos que tu donnes sur le % de poussage dans le sens est/ouest par Marrana confirme que le détour par le haut vaut le coup.
@Phil'Ô : merci !

Merci aussi au Ded et à ceux qui ont participé à la discussion posée sur le forum avant départ pour vos conseils "carto-numériques". Je ferai un retour sur ce point prochainement.

F
Florent, le 08.09.21 10:25

pour info vu que ça a disparu de la premiere page : www.vttour.fr/sorties/traversee-des-pyrenees,18998.html

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