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Val de Fier, traversée Annecy > Aix-les-Bains Départ : Annecy (450 m)
Longueur : 26 km
Denivelé : 700 m
Sommets associés : Lac d'Annecy
Topos associés
Sortie du lundi 15 septembre 2008
Compte rendu
Tout était pourtant bien calculé, l'itinéraire avait été travaillé a fond toute la semaine et pourtant...
Après une semaine de ciel bleu, la météo a prédit, et elle a tenue. Ce samedi il pleut a verse, et notre projet de rando et VTT s'avère fort compromis, d'autant plus qu'une nouvelle fois, nous souhaitons tout faire en transport en commun.
Mais ce projet, c'était sans compter sur Djacque, vous savez jacque Nicholson dans shining (il ne lui manquait que la hache) , je suis sur que c'était lui qui nous a accueilli a la gare de Culoz (vous connaissez la gare de Culoz ? non ? Regardez un bon film d'horreur et vous aurez une idée de la gare de Culoz) en beuglant d'aller plus vite pour descendre les vélo et qu'on était pas au Club Med... et c'est sur, c'est un coup à lui encore la correspondance ratée à Bellegarde a 3 minutes prêt...
Du coup avec 2 heures de retard, la journée de rando était foutue mais qu'a cela ne tienne, il nous a suffit d'une heure de recherche de carte et de discussion à l'office du tourisme pour finalement nous retrancher sur une traversée en VTT de Bellegarde à Annecy (non décrit ici car vu la météo nous n'avons certainement pas optimiser l'itinéraire mais sachez qu'au bord du lac de Génissiat il y a un bon sentier tip top et après, de nombreux sentiers permettent d'aller vers Annecy...
Pas fâché d'arriver à Annecy après 7 heures de vélo sous la pluie, nous avons passé une très bonne nuit après un bon diot polenta...
Pour le deuxième jour (celui qui se rapporte à cette sortie, je laisse à Flo le soin de commenter :
Après avoir testé les sorties "j'aime la nature" en hiver, il me fallait les tester en été (comme le dit le proverbe "quand on aime ben, on aime...")
Du coup cette fois-ci nous avons remplacer le bus par le train et les skis par le vtt.
Il est assez difficile de trouver des itinéraires vttables (praticables en vtt pour les incultes) près des villes puisque le béton à souvent remplacé les chemins. Mais comme le dit si bien le proverbe "sous le béton l'alpage", nous avons persévéré et avons trouver une solution, pour ne pas dire La solution. C'est donc grâce à la foi en Dieu que nous avons pu vivre cette expérience unique et riche, très riche en émotions...
Pour ceux qui n'ont pas compris (toujours les mêmes apparemment), nous avons suivi l'itinéraire de Saint-Jacques de Compostelle (ou Nicholson pour les fans) qui privilégie au maximum les sentiers.
Nous voilà donc parti depuis le même endroit que quelques mois plus tôt mais pas tout à fait équipé de le même manière et un peu plus tard dans la matinée...
Après avoir traversé plusieurs avenues et autres zones industrielles, nous voilà arrivés au premier sentier "à peu près naturel". Mais à peine 200 m plus loin, les premières surprises apparaissent (cf Photo du pont)...
Nous nous écartons enfin de la ville et les bruits des urbains laissent peu à peu place à des chants bien plus bucoliques (et en plus on a eu la chance de pas croiser de chasseurs... un jour d'ouverture, allez comprendre en même temps avec eux...). Mais au bout de quelques minutes force est de constater que nous avons du rater un panneau puisque nous nous retrouvons en plein Vietnam (avec le napalm en moins)...(photo du marais) il nous a ainsi fallu beaucoup de courage et de (psychologie...) pour nous sortir de là.
Une fois le Fier traversé et l'itinéraire retrouvé, nous continuons notre petit périple. Le chemin se fait alors plus roulant et les kilomètres s'enchaînent au grès des églises et calvaires destinés aux religieux... on a pas trop eu le temps de s'arrêter mais promis mamie, la prochaine fois je fais brûler un cierge pour toi.
Malheureusement, le temps perdu en tout début de journée va nous être fatal et c'est avec grande tristesse que nous décidons d'abandonner notre objectif à mi-parcours.
Nous rejoindrons finalement la gare de Rumilly et pour une fois, nous avons pu bénéficier d'un retard Sncf pour être en avance (aller y comprendre quelque chose...).
En résumé, le vélo combiné au transport en commun est un moyen génial permettant de faire de jolis itinéraires... une fois le système de transports publics bien rodé et un peu moins cher, bien évidemment.
(milles excuses à la femme de ménage de la Sncf qui a du nettoyer le wagon n°4 du TER 58236 à destination d'Annecy... le vtt par temps humide présente quelque inconvénients...).
Avec : Raph, Flo, Fred
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