Connexion
Ambiance au Col de Doran Longueur : 23 km
Denivelé : 1700 m
Sentiers associés :
Sortie du samedi 23 octobre 2021
Conditions terrain
Globalement bon malgré la pluie de la veille. Seul la dernière pente sous le col de Doran m'a posé problème. Réfléchir avant de s'y engager si humide.
- Col de Doran > Refuge de Doran : La pente en épingle, c'est la cata après la pluie, à éviter. Le reste nickel, courte émotions sur l'arête en haut puis nombreuses épingles sur terrain bien fuyant.
- Chalets de Doran > Outredière (sentier du Gypaète) : Roulé la première portion sous le refuge. Passages rocheux bien technique (pas tout validé) puis belle forêt avant de récupérer la piste.
- DH de Combafour : Impec, bien tracé. Les modules en terre sont en fin de vie.
- Plan Chevalier : La petite perle pour finir. Epingle à droite avec marche bien difficile.
Compte rendu
Iti suivi : A venir
Retour au col de Doran, 6 ans après.
Quelques passages néanmoins dans le vallon de Doran pendant ce laps de temps (depuis l'arête des Saix et/ou vers Montferrond) mais jamais remonté au col, pas même à pied.
Autant la descente du col de Portette n'a pas eue de deuxième chance, autant cette combe, ne serait ce que pour sa superbe ambiance montagne méritait une autre visite.
Montée route puis chemin sous Burzier et c'est parti pour une des grimpettes les plus sévères du coin. Les muscles ayant certainement une mémoire, le premier raidar est dur puis le corps se souvient :-). Le passage le plus raide est après la portion en bitume, ça grimpe fort, à la limite de l'adhérence.
Les randonneurs sont en mode descente et je déboule seul à l'entrée de cette belle combe de Doran. Je rattrape le soleil après un peu de pédalage (au moins jusqu à la bifurcation vers les Saix) puis ça pousse/porte. La suite sera à l'ombre. La dernière pente est humide, de la bonne mélasse qui colle et qui glisse. Dommage car cette portion, raide, roule plutôt bien dans mes souvenirs.
Une fois au col je monte un peu plus haut sur la crête à l'intersection vers les Fours.
Je traîne pas trop car ça caille mais je profite depuis le début de ces forts contrastes de fin de journée. Contrairement à ma première venue je pars en vélo du haut. Un poil pentu au départ mais pas de problème c'est large et mon E4 de l'époque est un poil exagéré :-) même si c'est mieux de pas tomber quand même (fortes pentes).
Le mur ensuite dans la mélasse roule quand même un peu mais faut vraiment choisir le sec pour se faire plaisir ici. Le petit passage pour retrouver la suite du sentier est délicat, je suis passé au plus sécu car je savais qu'à un moment je n'aurais plus l'adhérence à pied, les dalles humides en devers ne pardonnent pas. Une glissade plus tard, je continue la descente, avec pas mal d'épingles, parfois dans la pente. Il faut aimer le style gravette, pierres qui roulent sous les pneus sur cette longue portion. Il faut le savoir avant de venir rouler ici. Pas top pour les appuis, parfois ça ressemble plus à de la glisse ! Mais ça se roule sans être pour autant croulant.
Je me fais quand même bien plaisir, plus qu'en 2015 d'ailleurs, ou plutôt différemment car je suis plus détendu et j'utilise moins d'énergie dans les épingles qui passent, pour la plupart, toutes seules.
Pas vraiment d'expo ici mais quelques passages où il faut rester vigilant et 2-3 seuils techniques plus élevés en franchissements.
On retrouve ensuite un sentier moins meuble ou les cailloux sont fixes. Moins de pente donc on peut rouler plus vite mais gaffe à la faute ! Ce fond de combe passe plutôt bien et se termine sur un petit lit d'herbe avant le refuge.
Afin d'éviter d'emprunter entièrement la piste en descente, il en va de soi de prendre le départ du sentier du Gypaète (ouch très costaud en cailloux au début puis épingles larges en forêt et racines) puis la DH de Combafour, découverte en début d'année, bien marquée, en tous cas plus qu'en fin de printemps. Avec ces deux sentiers, on descend max 250 de D- sur piste. Sur 1700 de descente, ça reste tolérable, et pas vraiment le choix de toute façon.
Final par Plan Chevalier, je choisis la classique que j'avais délaissée cette année au profit des nouveaux tracés. Bien sympa, le cheminement est parfait pour finir.
Commentaires
Pour soutenir VTTour, faites le bon choix