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Traversée des Alpes Françaises, evian > st raphaël 
Sortie du jeudi 10 octobre 2019
Conditions terrain
Humide, sec, stable, fuyant, meuble, cassant, rocailleux, exposé...la totale !
Compte rendu (par VictorG)
Topo suivi :
Après quelques hésitations sur le topo à suivre, on opte finalement pour le parcours Trans Alpes d’Eric Berioux. Recherchant vraiment l’aspect technique, je souhaitais au début suivre le GR5. Néanmoins, les phases de portages sont importantes sur ce parcours et ne sont pas à sous estimer. Il faut par ailleurs éviter le PNN de la Vanoise qui est interdit aux vététistes. Je vous conseille d’aller voir pour ceux qui ne connaissent pas, la traversée des Alpes par le GR5 de Tito Tomasi, en 8 jours s’il vous plait !
Le parcours proposé par Eric avait l’avantage de passer par des montées roulantes, tout en proposant un maximum de descentes ludiques et techniques. Et effectivement ça a été le cas ! Mis à part sur les 2 premiers jours où les belles descentes sont peu nombreuses, le reste du parcours nous a vraiment régalé. Beaucoup de singles roulants, techniques, raides, exposés… et des paysages magnifiques et toujours changeants. Bref, du bon VTT. Pour les montées, ce fut souvent sur pistes et sentiers et un peu sur routes. Piste et route, ça peut paraître peu vendeur dit comme ça, mais quand on est chargé d’un sac de 8 kg et que le vélo en fait 16, et bien on est toujours content de limiter les portages ! Le bouquin d’Eric est très bien détaillé et on sent qu’il y a eu du travail pour reconnaître les sentiers ! Je vous conseille vivement de le consulter si vous voulez vous lancer dans une TransAlpes.
Matos :
° Petite liste exhaustive du matos emporté (6 kg environ, sans compter le matos de réparation) :
- Sac Osprey Escapist 30 L
- Sacoche de cintre étanche Apidura 9 L
- Sac de couchage Cumulus X lite 200 (confort 0° - 5°)
- Matelas gonflable Thermarest Neo Air
- Cartouche de gaz + Bruleur MSR Pocket Rocket
- Popote 1L alu
- Veste de pluie (Endura MTR)
- Doudoune
- Short
- 2 t-shirts
- hauts + bas mérinos
- Tour de tête mérinos + buffs
- Deux cuissards, 1 caleçon
- 2 paires de chaussettes + 1 paire étanche
- Protection genouillères thermiques
- 1 paire de gants été + 1 paire chaude
- Frontale
- Spork (Spoon/Fork)
- Petite trousse de toilette (savon, demi brosse à dent et demi dentifrice, doliprane, smecta, compresses stériles, straps,…)
- Tarp 2 places (dessus de tente Coleman)
° Côté vélo + matos de réparation, j’emporte :
- 1 vélo :) (canyon spectral 2018, 14 kg)
- 1 pompe
- 2 chambres à air
- 2 démontes pneus
- Un kit de rustine
- Un multi tool
- Une clé à rayon
- Un câble
- Un maillon attache rapide
- Quelques collier rilsan
- Graisse pour chaîne
- Demi brosse à dent pour nettoyer la transmission + petit chiffon
De son côté, Alex roule sur son yéti 575, fraîchement paré d’un nouvel amortisseur. Pas de sacoche de cintre mais une petite sacoche de cadre pour le matos de réparation aussi, tout le reste passe dans son sac de 30 L (plus light, ça casse !).
Cartographie/GPS :
Nous sommes partis sans cartes papier. Alex avait pris des photos du bouquin d’Eric Bérioux, tandis que j’avais de mon côté la trace GPS du parcours sur mon téléphone et sur mon GPS (Garmin Etrex 30). Au final, nous n’avons jamais eu de souci de batterie, on trouvait toujours de quoi recharger dans les quelques camping que l’on a fait. Le GPS marchait sur piles, avec une autonomie de 30 h environ. Les photos des descriptions du livre se sont révélées être très précises et très utiles !
J0 : Jura > Yvoire
Ça y est ! Aujourd’hui c’est le grand départ pour la traversée des Alpes, du Léman à la Méditerranée. Chaud bouillant !
Le vélo est fin fin prêt, et le sac aussi. Au final, j’emporte 6 kg de matos avec moi (réparti dans le sac et dans la sacoche de cintre), sans compter le matos de réparation qui doit bien en faire 1 kg.
Allez, hop, je balance les clés de la maison et j’enfourche la monture pour rejoindre le Haut Jura via le train de la ligne des Hirondelles Champagnole - Les Rousses (faut pas déconner, on va pas pédaler dès le début non plus). Remontée à la pédale jusqu’à Prémanon puis passage dans les jolies pâtures suisses au col de Givrine puis descente sur Nyon en coupant la route par les sentiers de rando. Arrivé à Nyon, je prends le bateau qui rejoint Yvoire, un superbe petit village Haut-Savoyard fortifié. Dodo au camping du coin.
J1 : Yvoire > Chalet de Blancsex (63 km, 2190 m D+)
Après la nuit au camping d’Yvoire, je rejoins Évian par la route pour y retrouver Alex. On fait un chek up du matos et on file vers Saint-Gingolph par la route. Direction le lac de Tanay : on commence par une montée assez raide sur single, puis on retrouve une piste avant de rependre en sentier en poussant un peu. Arrivée au magnifique lac de Tanay où on pique une petite tête et dégustation de framboises à gogo. On rejoint ensuite les chalets de Blansex par une montée bien raide et humide avant de trouver notre 1er bivouac dans un champ fort sympathique.
J2 : Chalet de Blancsex > Mex (74 km, 2516 m D+)
Après un petit déj’ au soleil, on remonte par la route puis par la piste en direction de Morgins. On rentre alors sur le domaine skiable de Chatel et des Portes du Soleil. Petite descente sur sentier étroit puis on atteint Morgins. Après avoir cassé la dalle, Alex se rend compte qu’il a une crevaison lente à l’arrière : ça tiendra bien encore la journée ! On remonte les pistes du domaine de Champéry (c’est long en plein soleil bordel…) pour enfin redescendre sur un sentier technique jusqu’à Champéry. On remonte alors sur route puis sur piste pour contourner les dents du midi par le nord (la montée est longueeeee mais qu’est ce qu’elles sont belles ces chicos !) pour enfin se poser au dessus de Vérossaz pour notre second bivouac.
J3 : Mex > Chamonix (79 km, 2628 m D+)
On rejoint Évionnaz par une longue traversée sur sentier sous les dents du Midi. Le single est technique et parfois expo (passage fort sympathique sous la cascade) mais ça passe quand même plus ou moins bien partout. On poursuit en direction de Martigny par piste puis descente sur un sentier bien sec pour prendre la piste cyclable. Pause bouffe à Martigny et on continue avec une bonne montée sur piste forestière jusqu’à la Taille puis la Crêta. S’en suit alors une traversée sur un single technique et expo par endroit, un régal ! On rejoint alors Vallorcine par une piste du bikepark (bien raide !). Bien joué Alex pour avoir fait une partie sur le vélo ! S’en suit une montée tranquille jusqu’au col des Montets par un beau sentier. On profite du panorama sur le massif du Mont Blanc avant de descendre sur Argentière par un sentier roulant, puis arrivée à Chamonix en longeant l’Arve. On prend un camping à Chamonix, bien rempli du fait le l’UTMB qui se déroule prochainement.
J4 : Chamonix > Col du Coin (53 km, 2596 m D+)
On rejoint Courmayeur par le tunnel du Mont Blanc, tôt le matin en prenant un bus (hé oui, on avait la flemme de passer par la montagne au dessus…). On rejoint le refuge Elisabetta Soldini par le magnifique vallon du Val Veny. Je me tire la bourre avec des VTTAE sur les derniers mètres avant le refuge (j’essaie en tout cas…). Casse dalle Gnochi au bleu puis on poursuit la montée au col de la Seigne où on retrouve Raphaël alias "l’homme qui pouvait porter plus que son propre poids". Raph nous rejoint pour partager 2 jours de traversée avec nous. S’en suit une superbe descente à mach 2 sur un sentier sinueux et meuble à souhait, jusqu’à atteindre le refuge des Mottets. On rejoint la ville des Glaciers par un sentier en balcon puis montée au Cormet de Roselend par la route. Enfin ! Le Beaufortain c’est beauuu ! On décide de poursuivre par le GR en balcon qui longe le lac, pour ensuite descendre à Treicol. Dernière montée sur le plateau au dessus juste à temps pour se prendre l’orage en pleine poire. Certainement l’une des soirées les plus épiques de cette traversée.
J5 : Col du Coin > Combelouvière (45 km, 1832 m D+)
Réveil humide. Roulage puis portage jusqu’au col du Coin, après quoi s’en suit une courte descente raide sur un terrain fuyant (pardon Raph pour la préparation du trail de Combe Bénite). Petit arrêt café au refuge de la Coire (que je vous conseille, les gardiens sont super cool) et on poursuit par le Cormet d’Arêches, col de la Grande Combe et col des Tufs Blancs. Belle descente rapide jusqu’au refuge du Nant du Beurre. Raph nous quitte ici (faut bien bosser un jour hé…). Avec Alex nous poursuivons notre descente jusqu’à la Léchère. Au final, 2000 m de descente sur des sentiers variés et super fun à rouler ! Juste génial. Ravito à la Léchère puis on se grouille de remonter la vallée du Morel par la route puis par la piste jusqu’à la station de Combelouvière. On se trouve un petit bivouac sympa en clairière et on en profite pour se griller des chamalows au feu de gaz… Alors, on est pas bien là ? Et en plus, on aura même évité l’orage !
J6 : Combelouvière > Albiez-Montrond (65 km, 2454 m D+)
On démarre la journée par un superbe sentier en balcon qui nous offre une vue imprenable sur le massif de la Lauzière. Par quelques km de route on atteint le col de la Croix de fer (la Maurienne, c’est beau !), puis on redescend sur route pour rapidement reprendre une piste. Longue traversée pour tirer vers Saint-Jean-de-Maurienne avec une descente sur un sentier bien secos le long des vignes. Arrivé à Saint-Jean, on fait un rapide ravito après quoi nous remontons en direction d'Albiez-Montrond en alternant sentier et route. On en profite pour jeter un coup d’œil au Moine de Champlan, une belle cheminée de fée de 25 m pas loin d’Albiez. On fini la journée à Albiez-Montrond où on trouve une zone de bivouac aménagée avec eau courante et table de pic-nique et vue sur les aiguilles d’Arves, le luxe !
J7 : Albiez-Montrond > Plateau d’Emparis (53 km, 2392 m D+)
Direction La Villlette ! On attaque la journée par un belle traversée offrant une vue imprenable sur les aiguilles d’Arves. Un peu de route puis on rejoint Saint-Sorlin-d’Arves par des sentiers en balcon. S’en suit alors une très longue montée au col des Prés Nouveaux, avec un portage d’une demi heure sur la fin. La descente derrière est superbe, ça va vite et ça dérape à gogo, on sort le pied style MX dans les virages en épingles bien meubles. On longe ensuite le ruisseau de la Valette sous les falaises schisteuses (Échine de Praouat) jusqu’à redescendre sur Besse par un sentier caillouteux. On se prend une des fameuses tourtes de Besse (du pain de campagne bien dense en fait) pour remonter sous la pluie sur le plateau d’Emparis. L’orage n’étant pas loin, on décide de s’arrêter là pour aujourd’hui. Nous passons la nuit au refuge des Mouterres où Stéphanie et Raphaël, les gardiens du refuge, nous accueillent comme des rois. Vue incroyable sur les Écrins et le grand pic de la Meije au coucher du soleil.
J8 : Plateau d’Emparis > Refuge des Drayères (57 km, 2362 m D+)
Après une bonne demi heure de galère à passer en chambre à air à l’arrière, on démarre la journée par la petite montée au col du Souchet sur le plateau d’Emparis. Tour des lacs et vue de dinguos sur les glaciers des Écrins (qui fondent déjà tôt le matin…). S’en suit une superbe descente sur un sentier qui tabasse bien jusqu’au Chazelet. Remontée jusqu’à Valfroide puis montée pour surplomber la Grave avant de rejoindre la route du col du Lautaret. On atteint alors le col du Galibier par l’ancienne route sous la pluie. Descente par un sentier peu tracé puis route jusqu’à Plan Lachat pour ensuite remonter au col des Rochilles. On est bien trempé et Alex a un petit coup de mou (avoir passé la nuit à moitié à poil sous l’orage dans le Beaufortain n’a pas vraiment aidé et il traîne une sale crève depuis). On atteint le col et on longe le lac des Cerces. La descente jusqu’au refuge des Drayères est un vrai régal. C’est technique, ça glissouille mais qu’est ce que c’est bon ! ça saute et ça droppe sur chaque bout de rocher. On s’arrête au refuge des Drayères pour la nuit, Alex est bien ko. Un grand merci aux jeunes du refuge et à Boris, le gardien, qui chauffe la salle et met l’ambiance au repas du soir (les quelques verres de génep ont bien aidé). Je vous conseille vivement de vous y arrêter si vous y passez un jour. Faudra y passer en ski cet hiver !
J9 : Refuges des Drayères > Fonts de Cervières (57 km, 1402 m D+)
Journée à profil descendant aujourd’hui. Le levé de soleil dans la vallée de la Clarée est magnifique, et la descente de la vallée est l’une des plus belles de cette traversée ! ça aurait presque des airs de Colorado. On atteint Névache puis la Vachette en longeant la Clarée toujours. De là, 500 m de d+ pour monter à Montgenèvre puis montée sur les pistes du domaine pour atteindre la crête sous le Chenaillet. Ça pue le gabbro à plein nez ici ! On traverse jusq’au lac Gignoux (rien à voir avec les chaussures de ski…) et on redescend sur sentier cassant jusqu’au hameau de la Chau.
Remontée sur route puis on bivouaque assez tôt pour ne pas se faire prendre par l’orage (qui ne nous tombe d’ailleurs pas dessus, chouette).
J10 : Fonts de Cervières > Refuge de la Blanche (47 km, 2349 m D+)
Matinée bien fraîche ! On sent le coup de froid annoncé par la météo. On dégage vite pour se réchauffer et on attaque la montée du col de Péas avec un petit portage. Arrivée au col : ça y est, on est dans le Queyras ! On attaque la descente sur un beau sentier roulant, on lâche les chevaux et… Bim ! Seconde crevaison pour moi ! Je pince l’arrière sur une pierre. On répare illico et on poursuit la descente sur Château Queyras avec un beau single sur fond d’aiguilles de pins. Pause déjeuner/lessive et on repart pour une bonne montée suivie d’une belle descente pour rejoindre Saint-Véran. Arrivé à Saint Véran on fini la journée par une dernière longue montée jusqu’au refuge de la Blanche où on pose le tarp à côté. Magnifique coucher de soleil sur le massif du Queyras.
J11 : Refuge de la Blanche > Barcelonnette (68 km, 2004 m D+)
La nuit a encore été bien fraîche, ça a même gelé. On commence la journée par un bon portage jusqu’au col de la Noire, le plus haut point de la traversée. On profite de la vue et on attaque une descente bien raide jusqu’au lac. Le reste de la descente est bien roulant mais je me prends un bon vol à cause d’une ornière mal négociée. La main et l’épaule ont morflé mais rien de bien grave. On poursuit la descente dans un superbe vallon. La végétation nous montre bien qu’on est dans les Alpes du sud. Sentier étroit et expo par endroit. On continue la descente puis on bifurque pour une montée en direction de Fouillouse. Montée au col de Mirandol sur piste forestière puis single puis descente sur Meyronnes par un sentier bien cassant. On arrive tard sur Barcelonnette après des petits extra sur des sentiers en traversée.
J12 : Barcelonnette > Colmars les Alpes (56 km, 2365 m D+)
On attaque la journée par les 1000 m de D+ du col d’Allos, ça met en jambes ! En dessous du col, on prends un sentier en traversée pour ensuite redescendre sur le val d’Allos. La descente est géniale, on slalome entre les épicéas et on prends un sentier étroit un peu exposé à flan de versant. Arrivé à Allos, on fini par une dernière grosse montée de 1000 m de D+ pour rejoindre les crêtes de l’Autapie. J’ai un gros coup de mou dans la montée mais on y arrive quand même. Magnifique coucher de soleil sur les massifs environnants. On finit par rejoindre Colmars les Alpes par une belle descente. J’arrive de nuit après une 3ème crevaison qui me fait perdre 1 heure à cause d’un pneu récalcitrant. On passe la nuit dans les confortables toilettes publiques de Colmars les Alpes (avec chauffage au sol s’il vous plait !). Moins fun pour Alex dont la crève s’est transformée en gastro…
J13 : Colmars les Alpes > Annot (55 km, 1959 m D+)
On descend la vallée du Verdon pour ensuite monter vers le hameau de Ondres. On monte ensuite sur piste jusqu’au col de l’Orgeas pour poursuivre sur la même vallée en direction du Plan du Rieu. Superbe sentier étroit et exposé, mais tout passe sur le vélo pratiquement ! Au plan du Rieu, on bifurque à droite pour rejoindre le GR du tour du haut-Verdon : single track étroit et roulant à travers les belles forêts de pins. On visite le pittoresque village de Peyresq avec ses belles maisons de pierres. On poursuit par un sentier de crête jusqu’à la Colle-Saint-Michel. On rejoint Annot par des sentiers cassants et caillouteux (les tibias s’en souviennent encore) puis sur route.
J14 : Annot > Saint-Auban (39 km, 1945 m D+)
Petite descente sous les belles falaises des grès d’Annot, puis remontée sur route pour bifurquer sur une piste caillouteuse et raide. On remonte alors la Clue de Rouaine par un sentier bien sympa. Petit portage pour arriver à la chapelle Saint-Jean du Désert. Col de Saint Jean puis descente sur le beau petit village d’Ubraye. On poursuit en direction de Saint-Auban par des singles bien sympa mais un orage nous bloque bien 1h au village de la Sagne. Déjà 16h et on a pas beaucoup avancé, on est trempé et ça caille sévère en plus… On s’arrête faire des emplettes au Proxi de Saint-Auban. Oh ! Y a un poster dédicacé de Loïc Bruni !! David, le gérant du Proxi, qui est bien branché VTT, a pitié de nos tronches boueuses et nous propose un « Airibiènebi ». Bien chouette de passer la nuit au chaud quand il fait presque 0° dehors !
J15 : Saint Auban > Saint Raphael (97 km, 1758 m D+)
Après une bonne nuit au chaud (merci David), on attaque pour les 100 derniers km de cette traversée. On n'a pas trop le choix car on est déjà samedi et Alex reprend le taf lundi. Départ dans la brume et le froid, on tire en direction des Lattes par le GR. Heureusement le soleil est vite là. Belle descente technique sur Séranon. Put@in ça pique les mains ces arbres du Sud là ! Petite remontée sur piste forestière puis descente sur Mons. Après je me souviens plus… Ah si on voit enfin la mer !! Pas trop tôt bordel ! On rejoint le lac de Saint-Cassien qu’on longe sur la rive ouest. Est ce que les petites montées comptent dans le calcul du dénivelé positif ?? Arrivée au lac de l’Avellan où nous attendent nos 300 derniers m de montée (les plus durs soit dit en passant). On savoure notre dernière descente au couché du soleil. On arrive à Saint-Raphael sur les coups de 20h. ça fait drôle de se retrouver dans toute cette agitation. Petite selfie des familles sur la plage et on va se bouffer un moule frites bien mérité. Demain on doit déjà repartir retrouver nos Alpes du Nord.
Avec : Raph
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