ActuTopo-guideSortiesForumsPhotosConnexion
Inscription
Entrez votre email et récupérez votre mot de passe dans votre boite
Ou
J'ai déjà un compte
Connexion
Entrez l'email et le mot de passe que vous avez reçu lors de votre inscription
Créer un compte | Mot de passe oublié
Ajouter une sortie

Topo-guide > Inde > Korzok > Parang La, traversée des hauts plateaux du rupshu, entre ladakh et spiti (partie ii)

Parang La, traversée des hauts plateaux du rupshu, entre ladakh et spiti (partie ii) (Inde)

Région : Inde
Sommet : Parang La (5607 m)

Longueur : 120 km
Denivelé (+) : 2400 m.
Denivelé (-) : 3260 m
Roul.dif./Poussage : 1000 m
Portage Oblig. : 600 m
SPR : (94/1/5)

Nb de jours : 6
Dif. montée : 4
Dif. descente : 4
Dif. max : NR ponctuellement
Exposition : 2

Interêt : 10.0/10 (1 vote)
2e partie de la traversée de Korzok à Kaza (Spiti).
Une journée entière à longer la rive du Lac Tso Moriri, la longue remontée de la profonde vallée de la Parang Chu, un col glaciaire à 5600 m, le Parang La, une descente abrupte sur le Spiti, des gorges profondes, voilà le programme de cette deuxième partie du raid entre Ladakh et Spiti effectué au mois d’août 2012.
Départ : Korzok (4600 m) - Une piste rejoint Leh à Korzok en deux jours.
Itinéraire : 8e étape : Korzok – Kyangdam à l’extrémité sud du lac Tso Moriri.
Distance : 22,5 km - D+ : 204 m - D- : 107 m - Altitude max : 4589 m

En théorie une étape facile avec peu de dénivelé positif. En fait le terrain sablonneux (arène granitique) des bords du lac va nous obliger à 4600 m, à un effort beaucoup plus soutenu que prévu.

Pour ceux qui connaissent, imaginez le sentier côtier des Agriates, en Corse, son sable, ses plages, ses boules de granite, une étendue d’eau passant par toutes les couleurs de bleu, violet, vert et vous aurez une idée du parcours du jour. Enlevez le maquis, les pins, les fleurs et remplacez les par une végétation rase. Ajoutez des montagnes aux différents tons de fauve, des sommets enneigés et l’altitude et votre vision se fera plus précise.

Après un court intermède de piste à la sortie de Korzok qui nous mène à un belvédère au dessus du lac, nous empruntons le « sentier douanier » longeant la rive ouest du lac. J’utilise à dessein le terme « sentier douanier » car nous y rencontrerons des militaires indiens avec « armes et bagages » partis pour plusieurs jours et occupés à surveiller tel le héros de Dino Buzzati, la frontière de « Tartarie » (la Chine n’est qu’à quelques dizaines de kilomètres).

L’essentiel de la journée va donc être occupée à trouver la meilleure trace afin d’éviter au mieux les passages de sable mou, tout en contournant par la gauche les nombreuses constructions religieuses (murs mani, chortens) qui tels des bornes kilométriques jalonnent le chemin.
Quelques remontées, la traversée de grandes plages où certains d’entre nous vont se baigner, du soleil, de la pluie, encore du soleil, à nouveau de la pluie…, nous amènent finalement à une grande zone herbeuse et marécageuse formant l’extrémité sud du lac. Ce soir là après l’habituelle pluie d’orage, nous aurons droit encore une fois à un très beau coucher de soleil.

9e étape : Kyangdam – Norbu Sumdo – 1er camp de la Parang Chu
Distance : 21,5 km - D+ : 157 m - D- : 150 m - Altitude max : 4565 m
A nouveau une étape plutôt facile. Nous allons sans doute franchir le « plus petit haut col du monde ». En effet entre le delta formé par la Phirtse Chu avant de se jeter dans le lac Tso Moriri et la vallée de la Parang Chu, s’étale une grande plaine caillouteuse alluviale de plusieurs dizaines de kilomètres, presque plate mais pas tout à fait ; le dénivelé positif y est d’environ 15 m entre 4547 m et 4535 m et le symbole d’un col (sans nom mais nous avions décidé de l’appeler Chumik La du nom du sommet qui le domine) est indiqué sur la carte Olizane.
18 m de montée en 4,5 km à 4550 m d’altitude c’est bien le « plus petit haut col du monde » à coter M1, E1 ! ! mais aussi « hors sentier ou à peine ».

Du campement, traversée de la grande plaine caillouteuse. Chacun suit le chemin qui le séduit, afin d’éviter au mieux la traversée des ravines sèches et des bras d’eau du delta de la Phirtse Chu. Des kyangs nous incitent à modifier notre route pour essayer de les approcher. A l’extrémité de la plaine, une zone verdoyante et fleurie entourant la grosse source de Chumik Shiallile contraste avec l’aridité ambiante. Cette zone est parsemée de constructions en pierre servant d’enclos ou d’appuis pour les tentes des nomades.
Plus loin, le sentier se faufile entre une zone marécageuse et la falaise. Le sentier est assez chaotique (pierres, blocs d’herbes) et il faut assez souvent passer à pied sur quelques mètres.
Petite remontée au dessus de la falaise alluviale avant de redescendre dans le lit de la Parang Chu. Voilà le torrent dont nous allons remonter le cours pendant presque trois jours. Il faut arriver suffisamment tôt à cet endroit, sans attendre que le niveau de l’eau soit monté avec la chaleur de la journée.
Traversée des multiples bras de la rivière, vélo sur le dos, sandales aux pieds, en s’aidant de bâtons pour contrer la force du courant.

Sur l’autre rive, le chemin tracé soit au dessus du cours d’eau, soit passant dans son lit de gravier, nous permet de continuer plutôt facilement, jusqu’au camp placé sur un replat sablonneux, au pied d’une grande falaise.

10e étape : Du 1er au 2e camp de la Parang Chu.
Distance : 21 km - D+ : 442 m - D- : 255 - m Altitude max : 4788 m
Une journée entière à remonter la Parang Chu.
Programme varié que l’on choisit de faire à pied ou sur le vélo, alternant
- des passages dans le lit de la rivière permettant de rouler, quoique difficilement, en jonglant entre bras d’eau, galets et coulées de sable freinant la progression.
- Des traversées de cônes détritiques, amas de blocs instables, avec en point d’orgue la traversée de l’affluent torrentiel qui a en général détruit le chemin.
- Des passages à flanc, au dessus de la vallée obligeant à porter pour atteindre le sommet du passage en espérant que le sentier de descente ne soit pas trop étroit, exposé, raide … pour permettre de se faire plaisir un moment.
- Quelques plateaux piquetés d’une végétation rase permettant de se refaire une santé.
- Des zones faciles, plates, au bord de la rivière mais encombrées d’énorme blocs rocheux descendus de la falaise qui domine, que nous abordons au départ de la journée avec un enthousiasme de trialiste averti, puis après plusieurs minutes à reprendre son souffle après chaque passage, avec la sagesse d’un montagnard averti sachant se ménager pour mieux atteindre son but.
- Et on recommence …. Trois jours durant …

L’habituel orage du soir nous atteint ce jour là alors que le train de mules portant tentes et bagages ne nous a pas encore rejoint. L’installation du camp dans une zone argileuse où après la pluie, le sol s’est transformé en une pâte collante, la fuite du camelbag au milieu des duvets… vont entraîner ce soir là un peu de lassitude de ma part ! ! !

11e étape : Du 2ème au 3ème camp de la Parang Chu.
Distance : 18 km - D+ : 516 m - D- : 96 m - Altitude max : 5071 m
Deuxième journée dans le lit de la Parang Chu.
Même programme exigeant que la veille. On gagne progressivement de l’altitude avec en toile de fond les sommets glaciaires de plus de 6000 m (Shilla, Parilungbi …) qui nous dominent. La matinée est plutôt facile avec en majorité des zones roulantes malgré la traversée difficile de plusieurs vallées affluentes. Un peu après midi nous arrivons au confluent de la Parang Chu et d’une grande vallée se dirigeant à gauche vers un autre grand col de la région le Takling La.
La traversée de la Parang Chu pour rejoindre sa rive droite orographique fut assez mouvementée et l’aide de notre guide ladakhi fut utile pour nous aider à ne pas laisser les VTT repartir en sens inverse au gré du courant. Ceci dit, nous aurions peut être finalement récupéré les vélos à la fin du voyage. La Parang Chu suit en effet un trajet compliqué. Née des glaciers entourant le Parang la, elle se dirige dans un premier temps vers le nord est puis vire à l’est au sud est, puis plein sud , passe un long moment en Chine, avant de repasser en Inde, et de se jeter dans la rivière Spiti à l’est de Tabo.
Sur l’autre rive, le sentier est tracé au milieu d’énormes zones d’éboulis et c’est, VTT sur le dos que nous passons la dernière heure de la journée à rejoindre le camp installé à 5071 m sur la moraine au pied du Parang La.
La soirée est occupée à tester l’installation des VTT sur les mules afin qu’ils ne souffrent pas lors du transport. Nous avions en effet décidé pour le lendemain de ne pas tenter le diable et de faire la montée du glacier du Parang à pied sans les vélos.

12e étape : 3 ème camp de la Parang Chu – Parang La – Lit de la Sumpa Lungta –Tchalta.
Distance : 16 km - D+ : 900 m - D- : 1391 m - Altitude max : 5607 m
Une grosse étape, malgré le fait que nous ne porterons pas les vélos jusqu’au sommet du Parang La.
Lever très matinal afin de profiter des conditions de gel sur la partie terminale du col.
Il est agréable pour une fois de ne pas plier sous le poids des 15 kilos du vélo. Remontée par le sentier assez bien tracé sur la moraine latérale du glacier. Il faut ensuite prendre pied au mieux, sur celui-ci. Quelques zones glissantes, sans crampons ni piolet, le passage d’un torrent ayant creusé son passage dans la glace avant de terminer au fond d’une bédière nous font nous féliciter de ne pas avoir à porter les vélos sur ce terrain.
Cependant pour les intégristes qui voudraient suivre cet itinéraire, il me semble tout à fait possible d’atteindre avec son vélo le sommet du col, les mules l’ont bien fait ! ! !. Attention quand même, mieux vaut dans ce cas attacher vos vélos démontés sur le sac et utiliser des bâtons pour vous équilibrer, notamment pour accéder à la partie centrale du glacier et pour parcourir les dernières pentes neigeuse qui se redressent aux environs de 30 ° avant d’atteindre le col.

Au col, la vue est spectaculaire. On domine de grandes zones glaciaires entourant les sommets de 6000 m situés de part et d’autre du col. De l’autre côté, la descente n’est pas englaçée. La vallée du Spiti, tous les grands sommets frontières entre Spiti et Kinnaur sont malheureusement pris dans les nuages ce jour là.
Un vent froid nous accueille au sommet et c’est assez rapidement que nous remontons nos vélos, sacrifions à la traditionnelle photo souvenir avec toute l’équipe avant de nous engager dans la descente.

La descente du Parang la est de très loin la descente la plus difficile de cette traversée. C’est un gigantesque éboulis que nous avons descendu jusqu’au lit de la Sumpa Lungta 1200 m plus bas.
Certaines portions sont cyclables dans des zones d’éboulis fins au revêtement fuyant nécessitant d’être attentif dans les traversées et lors du déclenchement des virages. C’est notamment le cas de toute la partie haute du col qui est entièrement cyclable jusqu’à un grand replat. (T3 pour cette partie)
Les portions suivantes sont plus rock n’roll car le diamètre des pierres varie sans arrêt, passant progressivement d’éboulis fin, à ballast de chemin de fer, puis à bloc de terrassement moyen (cela reste encore cyclable avec les fourches de 140 mm) avant de se transformer en grosse casse à franchir à pied. T4 pour les zones cyclables, T5 à NR pour les zones que nous avons jugé non cyclables (mais ce qui est valable pour nous ne l’est pas forcément pour de forts descendeurs, d’où le T5, T5 +, ++ ….)
L’ambiance est évidemment grandiose, entourés que nous sommes par d’immenses parois où ce jour là, la brume et les nuages jouaient avec les falaises, gendarmes, clochetons….
Si la nature du terrain nous oblige, lorsque nous roulons, à fixer les yeux sur les 15 m qui nous précèdent, nous pouvons profiter des haltes imposées par le terrain ou l’essoufflement (l’effort s’apparente à la descente d’un 4000 m à ski) pour admirer les lieux.
Repas de midi en bas de la descente, au fond du canyon de la Sumpa Lungta. Le sentier tracé tout d’abord sur la rive gauche est extrêmement chaotique, montées et descentes se succédant au milieu d’un amas d’énormes blocs rocheux encombrant le lit tumultueux du torrent. Portion totalement non roulante.
Après quelques kilomètres d’un tel terrain, la traversée d’un pont de bois permet de rejoindre l’autre rive avant la deuxième montée du jour (comptez une heure pour la descente des gorges). Il faut en effet pouvoir s’échapper de cette vallée qui se continue par des gorges infranchissables. Remontée donc d’une vallée affluente pour gagner 320 m de dénivelé avant d’installer le camp à 4560 m à Tchalta sous le col. Cette remontée raide nécessitant un long portage, effectuée en plein soleil, dans l’après-midi fut éprouvante.

13ème étape : Tchalta – Kibber - Kaza
Distance : 32 km - D+ : 570 m - D- : 1546 m - Altitude max : 4715 m
C’est dans l’euphorie qu’après un poussage, portage matinal nous atteignons le sommet du dernier col le Tchalta La à 4715 m.
Bonne descente facile (T3) entièrement cyclable jusqu’au village de Dumla et le vert fluo de ses champs de pois et de céréales.
De là, le sentier très spectaculaire, taillé en partie dans la roche, descend rejoindre le lit de la Sumpa Lungta quittée hier. T3 avec passages T4 et quelques zones exposées.
La traversée de la rivière se fait entre de splendides falaises ocres. De l’autre côté le sentier remonte en faisant de grands lacets (poussage, portage) avant de récupérer une piste montant au gros village de Kibber.
Remarques

Pour conclure ces trois topos. Oui, il est tout à fait faisable et intéressant de faire du VTT sur les chemins de l’Himalaya.
A condition :
1) de bien choisir le terrain sur lequel on va évoluer.

La grande chaîne himalayenne (Népal, Inde, pakistan) avec ses très forts dénivelés, ses vallées encaissées, ses sentiers caillouteux accrochés à la pente voire tracés en de gigantesques escaliers ne se prêtent à mon avis pas au VTT. Un itinéraire comme le Tour des Annapurnas situé au pied des 8000 m est certes spectaculaire mais son parcours en VTT proposé depuis quelques années n’a été rendu possible que du fait de la construction de larges pistes qui ne correspondent pas forcément à mon idéal du VTT en Himalaya.

Par contre on peut faire de très sympathiques voyages dans le piémont himalayen, dans la zone dite des collines, que ce soit au Népal ou en Inde au milieu des innombrables villages de ces régions, au contact des habitants. Le problème essentiel étant alors la multiplicité des chemins agricole et le manque de cartes fiables Être accompagné par un guide local est alors sans prix.

La zone dite du trans himalaya, située en arrière de la chaîne principale de l’himalaya se prête quant à elle souvent très bien au VTT. Formée de hauts plateaux, le terrain est souvent sablonneux, les itinéraires ancestraux nombreux, les dénivelés relativement faibles et il est possible au Ladakh et au Rupshu indien, sur les plateaux du Changthang tibétain, au Mustang voire au Dolpo népalais d’envisager de très beaux itinéraires en évitant d’avoir à passer trop de temps sur des pistes à 4 x 4 ou sur des routes encombrées de camions.

2) de prendre suffisamment de temps pour s’acclimater et de ne pas chercher à reproduire lors de la préparation les horaires et dénivelés dont on a l’habitude en Europe. Dormir 400 m plus haut chaque soir lors de phase d’acclimatation reste la règle d’or pour éviter le « mal de montagnes ».

3) de s’entourer d’une équipe locale compétente dès que vous abordez des zones où aucun hébergement n’est possible ou des zones où l’orientation est difficile.

4) Vous serez souvent loin de toute assistance d’où l’importance de ne pas prendre trop de risques notamment dans les descentes, de disposer d’un matériel fiable et de former une équipe homogène et motivée.

5) Prévoir des journées de sécurité. Le mauvais temps peut vous freiner. Le retour vers la civilisation Manali, Leh, New Delhi peut être compliquée par les aléas climatiques, routes détruites, coupées …


Pour terminer la maxime que j’avais fait passer à tous les protagonistes de cette aventure avant le départ : « s’il est statistiquement très raisonnable de penser que tout va vraiment bien se passer, rien ne dira jamais que tout va toujours se dérouler exactement… comme prévu. »

Enfin sachez que : « Ladakh ma demo duk » (prononcez Ladak ma démo douk) peut se traduire par : « C'est beau le Ladakh ». Alors n’hésitez pas à y aller, et au sommet de chaque nouveau col franchi n’oubliez pas alors de lancer la fameuse phrase « Ki Ki So So Lha Gyalo ! » « Que les dieux soient vainqueurs », et de déposer un lungta, un drapeau de prière afin que les dieux de ce territoire vous protègent jusqu’à la prochaine vallée, le prochain col…



Il existe plusieurs guides de trekking sur cette région.
Deux en Anglais :
- Trekking in Ladakh par Charlie Loram aux éditions Trailbrazer.
- Trekking in the Indian Himalaya aux éditions Lonely Planet.
En français :
- Ladakh-Zanskar par Philippe Chabloz et Charles Genoud aux éditions Artou/Olizane.

Pour les cartes :
Nous avons utilisé les cartes récentes au 1/150 000 : Ladakh-Zanskar Nord, Sud et Centre aux éditions Olizane. Pour le Spiti, nous ne disposions que d’anciennes cartes de l’armée américaine (US U502) datant de l’après guerre et récupérées sur le site Blankonthemap : blankonthemap.free.fr/index.htm
La carte plus spécifiquement utile pour cette traversée étant la carte : blankonthemap.free.fr/3_geographie/31_cartographie/312_cartes_us/pic-us/carte-map-f5_spiti_est.jpg
Mentionnons aussi pour le Spiti, les cartes Leoman (carte n°6), sans notation du relief, avec des erreurs un peu partout sur le positionnement des sentiers mais quand on a rien d’autre ! ! !

Des cartes satellites ont été récupérées grâce aux logiciel Google earth et Google maps. Les tracés personnalisés de notre itinéraire (reportés sur les vues satellites et les cartes), les calculs approximatifs des distances et courbe de dénivelée ont été réalisés grâce au logiciel « carte sur table ».

Nous avons fait appel aux services de l’agence de trekking de Sonam dawa : Adventure Travel Mark
Shop No. 15, Upper Tukcha Road, Hemis Complex, Zangsti Leh-Ladakh
Tel: +91-1982-256402
Mob: +91 94191 78963, +91 9906977894
Email: info@adventuretravelzanskar.com, sdawa11@gmail.com
Email Sonam dawa : sdawa2000@yahoo.com
Web: www.adventuretravelzanskar.com


De l'eau partout mais à traiter. Attention, cependant peu ou pas d'eau dans la descente du Parang La.

La "gloire" de l'himalaya indien.La "gloire" de l'himalaya indien.

Commentaires

T
tinou74, le 22.09.12 14:26 (10/10)

Pour soutenir VTTour, faites le bon choix
En cliquant sur "accepter" vous autorisez l'utilisation de cookies à usage technique nécessaires au bon fonctionnement du site, ainsi que l'utilisation de cookies tiers à des fins statistiques ou de personnalisation des annonces pour vous proposer des services et des offres adaptées à vos centres d'interêt.

Vous pouvez à tout moment modifier ce choix ou obtenir des informations sur ces cookies sur la page des conditions générales d'utilisation du service :
REFUSER
ACCEPTER