Départ : Col de Turini (1607 m)
Longueur : 56 km
Denivelé : 2250 m
Massif : Mercantour / Argentera
Sommets associés : Col de Turini
Topos associés
Sortie du dimanche 12 octobre 2008
Conditions terrain
Le terrain est sec dans l'ensemble. La descente des feuilles mortes est déjà recouverte de feuilles, mais on voit encore le relief.
Compte rendu (par Phil'Ô)
Ça y est, j'ai pu la refaire (récompense après 1 mois et demi de travaux qui prennent fin bientôt). Mais ce coup ci, je me fais l'intégrale sans débinage !
Après une dépose au col de Turini (y a pas de T.C) et une séance bricolage obligatoire, la petite troupe monte tranquille vers la cime d'escailloux. On papote et c'est parti pour la descente ininterrompue jusqu'à Moulinet (800 de D- d'une seule traite). Le passage qui, il y a deux ans, était craignos a été entièrement réaménagé et passe tout sur le VTT à présent.
On rejoint très rapidement la baisse de Patronnel. On continue puis je guette le sentier qui part à droite (Bin ça alors, y a plus d'sentier ni de balise, mais une large piste à présent !).
Bon on fait la première courte pause (enfin courte c'est ce qu'on espérait), quand J.A casse sa chaine et arrache le dérailleur : Résultat des courses : Patte de dérailleur cassée et chaine H.S
Bon que faire ? On répare tant bien que mal la chaine en la raccourcissant car J.A va tout faire en mode "single speed" !
La baisse de PeïraCava est là aussi vite atteinte, et on emprunte un bout de piste en direction de la baisse de Béccas et la fameuse descente des feuilles mortes.
Elle ne va pas nous décevoir et on en prendra tous plein les yeux (virages relevés, épingles glissouillantes, le tout sur le crac crac caractéristiques des feuilles sèches écrasées par nos pneus).
La banane est sur tous les visages et rien que ça, ça vaut le déplacement !
Juste avant d'arriver à Moulinet, J.A (encore lui, oui oui vous verrez aujourd'hui il aura gagné haut la main la palme d'or du boulet de service !) prend le câble du dérailleur (qui s'était libéré de sa prison bricolée avec soin) dans un rayon... On répare de nouveau, puis c'est la montée sur la piste.
Finalement, J.A ne s'en tire pas si mal et malgré son unique vitesse (grand plateau + avant dernier petit pignon !!!) réussit à arriver avec Alex et Pacalou (genehoglan). La traversée sur le pas de la capelette commence... C'est un pur bonheur même si le sentier est pas mal expo !
Avant d'arriver au pas de la capelette, J.A (toujours lui !) a un problème avec sa chaussure, il répare puis commence la descente sur les granges de Cuous ! Exposée et joueuse, elle demande beaucoup d'attention, mais tout passe sur le vélo ! Quel pied !
Arrivés aux granges on refait le plein d'eau et j'abandonne mes camarades de voyage qui descendent sur Sospel via le vallon du Guiou par l'itinéraire du premier raid Turini-Menton, devenu une classique à faire en VTT !
Et oui, c'était prévu ainsi, je les laisse et rentre chez moi en vélo. Je me retrouve seul au milieu de nulle part ! Quel pied !
Je plonge sur le pont de Sugliet avant d'attaquer la montée (en longue poussette) jusqu'à la partie en balcon. Puis, une fois le col de l'Orme rejoint, j'évite soigneusement la route en suivant la piste qui contourne le sommet éponyme par l'Ouest. Elle est bien roulante, mais je commence à sentir de légers coups de mou. Je me la prend cool, et attaque le court portage qui suit le col de l'Ablé. Le sentier devient gazeux et étroit, mais il est fabuleux. Seul le passage sur la large crête n'est pas roulant. Puis il plonge (limite freeride) jusqu'à la balise 179. A la balise 179, virage serré pour prendre plein Est le sentier très roulant conduisant à la piste en contrebas. Puis c'est un peu de route jusqu'au col de Braus (entrecoupée d'une section en freeride) et la piste conduisant à la baisse du Pape et le col du Farguet.
Là m'attend le départ de l'ultime défit de la journée. Bien qu'entamé je vais prendre un pied terrible ! La descente du Pas d'Ongrand depuis le col du Farguet est divine ! Le départ est cassant car un sanglier a fait son ouvrage, puis de gros pavés jonchent l'étroit sentier, enfin la section sur l'ancienne voie romaine (sous la route) qui décolle la pulpe !
Il me reste à remonter au col du St Bernard qui domine Peille et rentrer à la maison. Mais les jambes commencent vraiment à être cuites et la remontée au col St Bernard se fera en poussant !
Restent les 7 km de route, avalés sans saveurs, mais quel voyage ! Quel pied !
Plus de photos par ici.
Merci à mes trois camarades de jeu sans qui cette journée aurait été moins ensoleillée.
Avec : Alex et J.A